dimanche 12 mai 2019

Gladiateurs Contre Monstres

Voici la manière dont est introduit « Bestiarius », manga dessiné et scénarisé par Masasumi Kakizaki (également auteur et dessinateur de « Green Blood », « Hideout » et « Kansen Rettou » et dessinateur de « X-Gene » et « Rainbow : Nisha Rokubou no Shichinin ».


Le contexte se place au premier siècle après Jésus-Christ. L'Empire Romain s'étend à travers l'Europe, soumet les peuples humains et asservi les monstres.
Mais ces derniers ne sont pas traités guère mieux que des bêtes malgré leur intelligence identique à celle des humains.
Au contraire, il servent d'esclaves et de combattants pour les jeux du cirque où ils affrontent des gladiateurs humains, les Bestiarius.

Nous suivons Finn, jeune gladiateur de 19 ans qui s'est vu contraint de rejoindre les effectifs du Colisée suite à la défaite de son père en Albion contre les Wyvernes.
Élevé et entraîné par la dernière d'entre elles, Durandal, il est l'un des meilleurs combattants du cirque et attire l'attention de Domitien, le cruel empereur de Rome qui décide de l'opposer à son père adoptif.
Ce qu'il ignore, c'est que cet acte abject de sa part va démarrer les flammes de la révolte contre son empire.


Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce manga en sept volumes, c'est la façon dont son introduits les personnages et la vitesse à laquelle on s'attache à eux.
Ils sont présentés de façon dense et même certains personnages secondaires sont suffisamment développés pour que l'on éprouve de l'empathie pour eux.


Ensuite il faut bien entendu parler des dessins, le style de Kakizaki est plutôt réaliste et très détaillé ce qui lui permet de représenter un large panel de postures et d'expressions faciales (qui est mon avis plus fourni que dans une grande majorité des mangas)


Parlons enfin du scénario, parce qu'on va pas se mentir, vous êtes là pour ça.
On pourrait lui reprocher son utilisation presque abusive des ellipses, mais il ne faut pas oublier que l'action se situe à l'époque de l'Empire Romain, par conséquent mettre sur pied une armée ou un voyage demande bien plus de temps qu'aujourd'hui et entreprendre le voyage prend des mois, voire des années.

Pour ce qui est de l'intrigue en elle-même, on pourrait dire que l'on a à faire à une réécriture de l'histoire de Spartacus mais avec plus de monstres et une touche de « Gladiator » mais le mélange n'est pas dérangeant pour autant (je ne parle pas de la rencontre entre Spartacus et « Gladiator » car les contextes sont similaires, je fais bien entendu référence à l'ajout de monstres) et cela donne une dimension intéressante à l'histoire et se rapproche de ce que l'Empire Romain aurait ou devenir dans une autre réalité.


Je pense ne plus rien avoir à dire et sur ce je vous laisse, je retourne dans ma Cave, il y a des combats de monstres clandestins.

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