Voici la manière dont est introduit
« Bestiarius », manga dessiné et scénarisé par
Masasumi Kakizaki (également auteur et dessinateur de « Green
Blood », « Hideout » et « Kansen Rettou »
et dessinateur de « X-Gene » et « Rainbow :
Nisha Rokubou no Shichinin ».
Le contexte se place au premier siècle
après Jésus-Christ. L'Empire Romain s'étend à travers l'Europe,
soumet les peuples humains et asservi les monstres.
Mais ces derniers ne sont pas traités
guère mieux que des bêtes malgré leur intelligence identique à
celle des humains.
Au contraire, il servent d'esclaves et
de combattants pour les jeux du cirque où ils affrontent des
gladiateurs humains, les Bestiarius.
Nous suivons Finn, jeune gladiateur de
19 ans qui s'est vu contraint de rejoindre les effectifs du Colisée
suite à la défaite de son père en Albion contre les Wyvernes.
Élevé et entraîné par la dernière
d'entre elles, Durandal, il est l'un des meilleurs combattants du
cirque et attire l'attention de Domitien, le cruel empereur de Rome
qui décide de l'opposer à son père adoptif.
Ce qu'il ignore, c'est que cet acte
abject de sa part va démarrer les flammes de la révolte contre son
empire.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce
manga en sept volumes, c'est la façon dont son introduits les
personnages et la vitesse à laquelle on s'attache à eux.
Ils sont présentés de façon dense et
même certains personnages secondaires sont suffisamment développés
pour que l'on éprouve de l'empathie pour eux.
Ensuite il faut bien entendu parler des
dessins, le style de Kakizaki est plutôt réaliste et très détaillé
ce qui lui permet de représenter un large panel de postures et
d'expressions faciales (qui est mon avis plus fourni que dans une
grande majorité des mangas)
Parlons enfin du scénario, parce qu'on
va pas se mentir, vous êtes là pour ça.
On pourrait lui reprocher son
utilisation presque abusive des ellipses, mais il ne faut pas oublier
que l'action se situe à l'époque de l'Empire Romain, par conséquent
mettre sur pied une armée ou un voyage demande bien plus de temps
qu'aujourd'hui et entreprendre le voyage prend des mois, voire des
années.
Pour ce qui est de l'intrigue en
elle-même, on pourrait dire que l'on a à faire à une réécriture
de l'histoire de Spartacus mais avec plus de monstres et une touche
de « Gladiator » mais le mélange n'est pas dérangeant
pour autant (je ne parle pas de la rencontre entre Spartacus et
« Gladiator » car les contextes sont similaires, je fais
bien entendu référence à l'ajout de monstres) et cela donne une
dimension intéressante à l'histoire et se rapproche de ce que
l'Empire Romain aurait ou devenir dans une autre réalité.
Je pense ne plus rien avoir à dire et
sur ce je vous laisse, je retourne dans ma Cave, il y a des combats
de monstres clandestins.
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