dimanche 22 juillet 2018

Un Héros


Nous sommes en Chine à l’époque des Royaumes combattants.
Après trois siècles de guerre les sept royaumes chinois sont sur le point d’être unifiés par le roi de Qin.
Cependant, deux des plus grands guerriers du royaume de Zhao, Lame Brisée et Flocon de Neige ont projeté un assassinat trois ans plutôt contre le souverain qui s’est soldé par un échec, en conséquence ce dernier a interdit quiconque de s’approcher de lui à moins de cent pas.
Mais un inconnu, Sans Nom, parvient à vaincre les deux assassins ainsi que leur complice Ciel Étoilé (lui aussi un illustre guerrier de Zhao) et le roi le fait venir pour écouter son récit.

Telles sont les bases de Hero (, Ying xiong en version originale) un film de sabre chinois réalisé par Zhang Yimou, basé sur l’histoire vraie de l’unification de la Chine vers la fin du troisième siècle avant Jésus Christ.

Un des gros points forts du film est l’utilisation des couleurs.
Chaque grande partie est reliée à une couleur dominante qui véhicule une sensation propre à chacune d’elle.
Par exemple la première est marquée par le gris qui donne à la fois un sentiment de rigueur et de menace dans le palais du roi, mais qui en même temps nous fait ressentir une sorte de paix intérieure lors du premier duel.

La bande-originale, composée par Tan Dun (également à la composition de Tigre et Dragon) est juste magnifique, je n’ai pas d’autres mots.
J’ai rarement été autant touché par une musique de film.

Comme attendu d’un film de sabre, les scènes d’actions sont au rendez-vous, mais contrairement à un film à la Steven Segal ou à la Chuck Norris (qui soit dit en passant n’a pas d’ombre, car on ne suit pas Chuck Norris), l’approche est plutôt philosophique et artistique.
L’accent est mis sur les mouvements plutôt que sur l’action.

Bref, Hero est un des meilleurs films d’arts-martiaux que j’ai pu voir et je vous recommande fortement de le regarder.

Sur ce, je vous laisse, je dois aller méditer sur ce qu’est un guerrier dans ma Cave.

dimanche 8 juillet 2018

Un Mariage Étrange


« Jusqu’à ce que la mort nous sépare ! » Tels sont les mots avec lesquels la jeune Haruka Toyama termine son contrat désespéré avec l’épéiste Mamoru Hijikata. C’est ainsi que débutent les aventures du tandem formé par une jeune fille recherchée à cause de son don de précognition et un expert du sabre aveugle membre d’Elements Network, un réseau clandestin formé par des victimes souhaitant se venger des criminels.
Il s’agit également du titre de ce manga scénarisé par Hiroshi Takashige et dessiné par Double-S.

Le court résumé que je viens d’en faire peut être assez trompeur car l’action se déroule à une époque contemporaine à la nôtre et exploite certains principes théoriquement applicables dans notre société tels que les ordinateurs quantiques ou encore une lame dont le revêtement monomoléculaire lui permettrait de couper presque n’importe quelle matière sans effort.
Et c’est que j’apprécie dans cette œuvre, la science-fiction basée sur de la science réelle, car bien sûr, même si ces principes peuvent-être appliqués, il n’empêche qu’ils sont romancés et que le manga prend des libertés manifestes par rapport à la réalité.

Les dessins sont, sans surprise, le second point d’intérêt de la série, la précision de Double-S et de ses assistants me procure un grand plaisir lorsque je lis les tomes et une de mes planches favorites nous donne un visuel ou les graphismes habituels laissent graduellement place à ce que « voit » Mamoru à travers le système qui remplace ses yeux blessés.

Au fur et à mesure que progresse l’histoire, nombre des personnages vont être impliqués dans la traque de Haruka, que ce soit des terroristes, des militaires, des agents de polices ou des tueurs. Les factions antagonistes se serviront parfois même de civils en tant que leviers afin de soumettre la jeune fille.

J’ai bien peur de ne pas être en mesure de développer davantage cet article et j’en suis désolé. Sur ce je vous laisse et je retourne dans ma Cave, j’ai un briefing avec mon organisation paramilitaire.