L'Arbre des Esprits est le
gardien de la foret de Nibel, ainsi que le père des Esprits
Gardiens. Mais lors d'une nuit de tempête, Ori, l'un·e de ses
enfants, est séparé·e de lui puis il est attaqué par une chouette
géante qui lui vole la source de sa lumière.
Incapable de maintenir
l'équilibre des éléments, l'Arbre se met à dépérir et avec lui
toute la forêt de Nibel.
Pendant ce temps, Ori a
été recueilli·e par Naru avec laquelle iel écoule des jours
paisibles mais ce bonheur vole en éclat avec le manque de nourriture
et la mort de la mère adoptive de notre protagoniste.
Fortement attristé·e,
Ori quitte son foyer et de fil en aiguille va partir en quête pour
régénérer les éléments et sauver son foyer.
Voilà, ça a pris un peu
de temps, mais je viens de vous résumer le point de départ du jeu
"Ori and the Blind Forest" un metroidvania (si vous ne
savez pas ce qu'est un metroidvania, je vous conseille d'aller sur
cet article où j'explique le concept) créé par Moon Studios et
originalement publié en 2015 avant d'être supplanté en 2016 par sa
version "Définitive".
Graphiquement, le jeu
emprunte beaucoup à l'univers des films Ghibli et on y retrouve les
contrastes de couleurs et de lumières si chers à ce studio.
On passera tour à tour de
l'environnement très vert et lumineux d'un bosquet à l'ambiance
plus sombre et renfermée d'une grotte inondée.
L'observateur attentif
pourra remarquer dans les décors des références à d'autres jeux
vidéo comme « The Legend of Zelda » ou en encore la
série « Mario » pour ne citer que ceux-ci.
Les musiques ne sont
pas en reste (comme j'ai tendance à le dire à chaque fois à ce
qu'il semble) et les accords de piano accompagnés de hautbois et de
flûte relevés par des percussions rythmant le tout avec maestria
sont tout simplement magnifiques à mon sens, cette alchimie déjà
parfaite est sublimée par le voix d'Aeralie Brighton (je
n'aime pas abuser de tant de superlatifs en temps normal, mais il
arrive rarement que les musiques d'un jeu me touchent à ce point).
Il m'est arrivé de mourir de
nombreuses fois au même endroit dans le jeu ce qui impliquait que je
devais entendre la piste encore et encore mais je ne m'en suis pas
lassé pour autant.
Au niveau du gameplay, le joueur
contrôle Ori qui de base ne peut que courir et sauter.
Très vite Seyn le·la rejoint et lui
octroie la capacité de tirer pour éliminer ses ennemis.
Au cours du jeu, on trouvera des Arbres
Ancestraux qui représentent le lieu de repos d'autres Esprits
Gardiens morts.
Chacun d'eux offrent à Ori une
nouvelle capacité (escalade, double-saut, etc...) qui permettront
l'exploration de nouvelles parties de la carte ainsi que d'accéder à
des zones secrètes offrant l'accès à des réserves de vie et
d'énergie ou bien à des points de compétences ou d'expérience.
En parlant de compétences, Ori possède
trois lignes de capacités dont le coût d'achat augmente
progressivement et qui débloqueront divers effets tels que la
réduction des dommages encaissés, l'augmentation des dégâts
infligés aux ennemis ou encore la possibilité de voir les zones
cachées dans le décors.
Je ne parlerai pas en détail du
scénario afin de ne rien vous gâcher, mais je l'ai trouvé très
beau et attendrissant et je me suis très vite attaché aux
personnages.
La narration est relativement
minimaliste et les personnages, pour la plupart, ne s'expriment pas
autrement que par leurs cris.
Au final, pour les comprendre il faudra
lire leurs expressions faciales afin de connaître leurs émotions et
cela n'a rien d'insurmontable rassurez-vous.
Voilà, j'en ai fini pour cet article
et sur ce, je retourne dans ma Cave je dois prendre soin de mes
Arbres Ancestraux.