dimanche 18 août 2019

Histoires de Monstres

Nous nous retrouvons aujourd'hui pour parler d'un autre œuvre de Nisio Isin (auteur dont j'avais déjà parlé dans cet article sur Katanagatari)
Aujourd'hui nous allons nous pencher sur l'adaptation animée de Bakemonogatari (un mot valise composé de "bakemono", qui veut dire monstre et "monogatari" qui veut dire histoire dans un principe similaire au titre de Katanagatari)

Nous y suivons Koyomi Araragi un lycéen ordinaire, ou plutôt ce qui semble en être un.
En effet, Koyomi n'est pas réellement humain, car après avoir été attaqué par Kiss-Shot Acerola-Orion Heart-Under-Blade (oui c'est long) une vampire qui le transforme à son tour en être de la nuit.
Après bien des péripéties, il parvient à redevenir humain mais a gardé des caractéristiques de suceur de sang.

Alors qu'il grimpe les escaliers de son lycée, une condisciple, nommée Hitagi Senjougahara, tombe sur lui. La rattrapant il ne peut s'empêcher de remarquer qu'elle n'a pas le moindre poids.
Commence  alors pour ce jeune homme une série d'aventures au cours desquelles il va, assisté par un spécialiste du paranormal nommé Meme Oshino, résoudre des cas de personnes frappées par des possessions par des esprits plus ou moins belliqueux voire à carrément affronter des monstres.
Mais son objectif reste le maintien de l'équilibre des forces.

Ce qui fait le charme de cette série, c'est la manière dont les plans sont réalisés donnant la sensation d'irréelle permettant l'immersion du spectateur dans l'intrigue, un point assez intéressant est que l'un des seuls endroits où il existe un semblant de normalité est paradoxalement, l'antre de Meme où il gère les problèmes liés au surnaturel.
L'autre étant l'intérieur du lycée où Koyomi fait ses études. Et je précise bien l'intérieur car une fois dehors, tout semble étrangement disproportionné.

Pour ce qui est des personnages, hormis dans des scène racontées par les protagonistes, on ne verra presque aucun personnage de figuration ou secondaire, cela renforce encore le sentiment d'isolement de ceux qui sont en contact régulier avec le paranormal.
Chacun d'eux est d'ailleurs très bien écrit et à ses qualités, ses défauts et ses excentricités propres.

Les musiques quant à elles sont plus présentes pour donner une ambiance de fond plutôt que d'être entendue par-dessus l'action, aussi je ne trouve pas réellement de moyen d'en parler plus que ça.

Enfin, si vous préférez lire à regarder un épisode, sachez que le premier tome de la série est sorti n France édité chez Pika.

Sur ce, je vous laisse, je dois retourner dans ma Cave, un rituel de purification m'attend.

dimanche 4 août 2019

Une Grande Aventure

Alors certes, ce titre est très générique et pourrait s'accorder avec beaucoup d’œuvres, mais j'ai choisi ce titre avec le manga « Pokémon, La Grande Aventure » en tête.

Cette série, écrite par Hidenori Kusaka et dessinée par Mato pour les 9 premiers tomes puis par Satoshi Yamamoto à partir du tome 10, suit les pérégrinations des protagonistes des jeux de la série principale.
Et quand je dis « protagonistes », je parle des personnages incarnés par le joueur et leurs rivaux, en aucun cas je ne fais référence à Sacha du dessin animé (même si la première traduction nommait Rouge, le protagoniste de la première génération, Sacha)

Alors, pour poser les bases, hormis l'univers et les mécaniques générales, ne vous attendez pas à beaucoup de ressemblances avec le dessin animé.
Le manga aborde des thématiques assez sombres avec des morts de personnages et de pokémons (On voit entre autres un Arbok se faire trancher en deux) et certaines entrées du pokédex sont respectées quant au comportement de certaines des créatures du jeu.
L'ajout de certains personnages originaux en tant que protagonistes est également une des forces de la série.

Ici, les champions d'arène ont une fonction supérieure à celle des jeux et leur expertise dans le domaine des pokémons les fait agir hors de leur arène.
Autant dans les jeux on a l'impression que le premier champion est plus faible que les autres (ce qui est logique vu que le jeu doit présenter une courbe de progression au joueur), autant ici leur force et leur maîtrise du dressage est indiscutable.
Et bien entendu, étant humains, l'attrait du pouvoir et/ou de l'argent peut les faire pencher du côté des organisations criminelles, contrairement aux jeux où ils sont représentés comme fondamentalement opposés à celles-ci (avec peut-être une ou deux exceptions du flemmard je-m’en-foutiste local)

Bref, le scénario est très bien écrit et assez mature malgré le fait qu'il soit adressé à un public relativement jeune et il respecte l'esprit de la série, à tel point que Satoshi Tajiri, le créateur de la série, a soutenu l’œuvre disant de celle-ci : « C'est le manga qui ressemble le plus au monde que j'ai voulu transmettre. »

J'espère que vous donnerez sa chance à cette série et sur ce, je vous laisse et je dois retourner dans ma Cave astiquer ma collection de badges.