Ces trois mots représentent une partie des titres que porte le
personnage de la série de romans de Patrick Rothfuss.
Son nom, parmi tant d’autres, est Kvothe. Un homme né au
sein d’une troupe de comédiens ambulante. Il est au terme de sa vie et donne à
un chroniqueur trois jours pour consigner ses mémoires.
Dès lors commence le récit de ce personnage singulier, aussi
intelligent qu’il est arrogant.
Après le massacre de sa famille et de son professeur par des
entités mystérieuses nommées Les Chandrians, il se retrouve à errer dans une
ville et à devoir survivre comme un vaurien, usant de ses capacités de comédien
et apprenant les méthodes des filous.
Mais sa rencontre avec Skarpi, un conteur déclamant une
histoire parlant des Chandrians, réveille le désir de vengeance de Kvothe et le
pousse à se diriger vers l’Université où
sont enseignées les connaissances les plus poussées de la magie, de l’alchimie
et de bien d’autres sciences et où se trouvent parmi les ouvrages les plus
rares et les plus vieux du monde. Il espère y trouver des pistes concernant les
démons qu’il recherche mais découvrir quel est le Nom du Vent.
Un des points intéressant du livre est le retour au présent
durant lequel Kvothe relate sa vie, non pas à cause du procédé en lui-même qui
a déjà été exploité dans d’autres œuvres, mais parce que cela met en exergue la
légende du protagoniste qu’il a bâtie de ses mains et qui a pris forme à peine
quelques années avant le début du premier livre.
Légende qui a tant gagné en importance que son auteur est
déjà connu à travers le monde et que des déformations de celle-ci se murmurent
dans les villes comme s’en propageraient d’autres concernant des héros morts
depuis déjà des siècles.
Ce que j’apprécie particulièrement est la manière dont a été
écrit Kvothe. On a affaire à un personnage qui est loin d’être parfait. Il est
plus souvent arrogant et sûr de sa propre intelligence qu’il ne réfléchis
calmement et prend le temps d’analyser son adversaire. Cela lui joue par
ailleurs de nombreux tours fâcheux pour le moins que l’on puisse dire.
Voilà qui conclut cet article, sur ce je vous laisse, je
dois m’entraîner au Sympathisme dans ma Cave.