dimanche 28 avril 2019

Petit SynopsyS de la Musique

Écouter des sagas MP3 peut vous amener à découvrir des musiques venant de films, de jeux-vidéos, etc... Et vous amener à vous intéresser aux médias desquelles elles proviennent.
Dans le cas présent, il s'agit de la saga "40k Deathwatch" d'Anubis (j'en ai déjà parlé dans cet article) qui m'a permis de découvrir le groupe SynopsyS.


À l'origine de cette formation, il y a Seb, auteur-compositeur-interprète et accessoirement claviériste, accompagné de son "acolyte de toujours" Slybird, le guitariste du groupe.
Ils seront ensuite rejoints par Mel aux chants féminins, par Anubis le bassiste (oui, oui, le même Anubis que dans la saga citée au-dessus) et enfin par Âme-En-Délire à la batterie.


Ensemble, ils interprètent des textes sombres empreints d'une forte mélancolie, liés entre-eux par une histoire dont les fragments sont répartis dans les chansons, il appartient à l'auditeur de rassembler les pièces pour en découvrir le sens. Je me suis moi-même essayé à l'exercice et j'ai pu obtenir différentes trames car il me semble que chaque chanson est liée à plusieurs autres et non pas à une seule.


Parlons de leurs textes justement, ils mélangent des inspirations diverses et peuvent passer d'une ambiance post-apocalyptique à un décor médiéval-fantastique tout en restant cohérent dans la narration générale.
Le tout est servi avec des arrangements de rock progressif rajoutant à la profondeur de l'ensemble


J'ai beaucoup de plaisir à réécouter leurs musiques car je trouve une sorte d'exutoire dans la souffrance parfois exprimée dans leurs textes (j'ai tellement l'impression de parler comme un emo, c'est terrible), mais mon ressenti n'est pas le sujet ici, recentrons-nous (et quand je dis "nous", je parle de moi).


N'hésitez pas à découvrir leur musique pas vous-mêmes.

Sur ce, je retourne dans ma Cave, car sans lendemain j'oublierais le fond de mon histoire, si demain, je m'aperçois que tout s'éteint.

dimanche 14 avril 2019

Liés à Travers le Temps

La volonté d’une personne ayant vécu au 19ème siècle peut-elle atteindre quelqu’un vivant trois siècles plus tard ?
De quelle manière un acte de résistance peut-il se répercuter à travers le temps ?
Ces deux questions ne sont qu’un exemples des multiples interrogations posées au long de « Cloud Atlas », un film de science-fiction écrit, produit et réalisé par Tom Tyker et les Wachowskis datant de 2012 et adapté du livre « Cartographie des Nuages » de David Mitchell, lui-même publié en 2004.


On y suit six aventures en six points du temps allant de 1849 à 2321.
Chaque histoire est découpée et intégrée au film de façon à avoir un développement parallèle des intrigues permettant de faire un rapprochement entre les situations et ainsi comprendre de quelle manière tel ou tel personnage a influencé tel autre dans le futur ou comment un autre qui a commis un crime horrible pourra, après une cycle de réincarnation, se racheter et devenir un héros.


Cela peut sembler assez compliqué pour s’y retrouver à première vue, mais ne vous inquiétez pas, la réalisation est menée d’une main de maître et le film se fait aisément comprendre.
Ce qui m’a le plus attiré dans ce film est la récurrence des acteurs pour jouer divers personnages importants à chaque époque afin de montrer l’évolution de la personne au fil des réincarnations, thème que le film laisse entrevoir sans jamais réellement l’évoquer.


Parlons des musiques, car aussi incongru cela soit-il, c’est la musique qui m’a fait découvrir ce film avant sa sortie, plus exactement, une musique utilisée dans les bande-annonces m’a orienté vers ce film.
La bande-originale est magnifique, je n’ai pas d’autre mot. Elle accompagne le film et l’action avec une justesse et une précision rare.
Car la musique est également un thème important dans cette œuvre. Je ne peux malheureusement expliquer en quoi car cela révélerait une fois de plus trop de choses concernant la tram de l’histoire.


Mon thème favori reste celui accompagnant la conclusion du film, commençant doucement au piano, il monte progressivement en ajoutant des violons, des flûtes puis des bois pour atteindre sont point culminant avec force percussions et cuivres.


Bien entendu, si vous voulez voir ce film, je vous déconseille fortement de regarde quelque bande-annonce que ce soit car elles montrent des images littéralement tirées de la fin.

Enfin, je dois vous avertir que certaines scènes (nudité, violence, ...) et thèmes (cannibalisme, esclavage, ...) peuvent choquer un public sensible.


Quoi qu’il en soit, j’espère vois avoir donné envie d’aller voir ce film et sur ce, je retourne dans ma Cave, j’ai entendu une musique en rêve et je dois aller la retranscrire comme je peux.