dimanche 24 février 2019

Deux Riches Mènent l'Enquête

Daniel "Danny" Wilde (Tony Curtis) et Brett Sinclair (Roger Moore) n'ont rien en commun si ce n'est qu'ils sont tous les deux riches. Alors que le premier a grandit dans les bas-fonds de New-York et s'est battu pour parvenir à la place qu'il occupe actuellement, le second est issu d'un lignée d'aristocrates britanniques très attachées aux traditions familiales.

Malgré leurs caractères diamétralement opposés, ils seront chargés par le juge Fulton (ne croyez pas que je vous vois pas les gens qui sont joué à Metal Gear Solid V et qui se marrent au fond de la salle) de contrecarrer les plans de la pègre avec laquelle il a des comptes à régler, sachant que refuser entraînerait une peine de prisons pour nos protagonistes (parce que eh bien, shit happens).

C'est ainsi que démarrera une collaboration tout d'abord explosive entre deux hommes originaires de milieux différents qui apprendront à s'apprécier et à se respecter mutuellement au cours de cette vieille série qu'est "Amicalement Vôtre" ("The Persuaders" dans sa version originale).

Datant de 1971, elle possède un des génériques les plus emblématiques et les plus marquants de ma jeunesse que voici (le générique, pas ma jeunesse)



Le style a peut-être mal vieilli et repose sur les clichés de l'époque opposant les anglais et les américains d'une certaine classe sociale, mais j'ai un certain plaisir à me replonger dans ces épisodes dont certains souvenirs me reviennent en mémoire (et je m'aperçois généralement au passage qu'en réalité, je n'avais vu à l'époque qu'une petite partie de la série originale)

Quoi qu'il en soit, j'espère vous avoir intéressé avec cet article et sur ce, je retourne dans ma Cave, je dois tenir les comptes de mes rentes.

dimanche 10 février 2019

Je Suis Léon, Graphiste Professionnel


Ou du moins l’était-il avant d’être transporté dans le monde de Glagnork (et si vous trouvez que cette phrase ne fait aucun sens, vous avez cliqué sans lire le titre).

Mais reprenons un peu plus tôt dans la journée.
Notre blond camarade vient de se faire licencier par son patron, il rentre chez lui et apprend que sa femme le trompe avant de se faire éjecter comme un malpropre de chez lui.
Alors qu’il erre dans les rues sans réel objectif, il fait la rencontre d’un homme disant être un incantateur et par le biais duquel il est arraché à notre belle planète pour arriver ailleurs.

Ceci marque le début de son aventure dans « Le Monde Pitoyable de Glagnork » (la vache, je suis tellement fier d’avoir réussi à caser le titre de la saga dans une phrase sans que ça fasse pas naturel).
Vous l’aurez compris par ma digression entre parenthèse (et peut-être également grâce aux libellés de l’article), nous parlons aujourd’hui d’une fiction sonore/saga audio/saga MP3/rayez les mentions inutiles et rajoutez les vôtres.

Cette série comptant trois actes (du moins au moment où j’écris ces lignes et encore, le troisième a débuté il y a peu) et scénarisée par Neckhaos a commencé en 2007.
Le ton humoristique sur lequel elle démarre est trompeur et bien vite l’intrigue se noue, resserrant ses nœuds autour du destin des personnages laissant apercevoir une ombre superposée à l’apparence idyllique de ce monde utopique.
Car qui sait quels sacrifices ont été fait pour obtenir ce résultat ?

Outre son scénario à la complexité savamment orchestrée, le monde en lui-même est construit avec astuce et même si l'ambiance générale s'apparente à celle d'un univers d'Heroic-Fantasy, certains habitants ont tendance à avoir la langue en poil pendue et semblent en savoir bien plus long qu'ils ne le devraient.

Un des traits que j’apprécie particulièrement dans cette saga est la disparité des personnalités des personnages récurrents.
Bien qu’étant une collection de clichés, ils sont écrit avec une telle maîtrise qu’au lieu de se dire « Roh mais c’est bon, on les connaît les beaux-parleurs qui draguent tout ce qui bouge, on les a déjà vus cent fois. » ou encore « Mais c’est bon les mages super mystérieux qui parlent pas beaucoup c’est vu et revu.».
Eh bien, on se dit… Bah rien en fait, on se dit rien (oui je parle de moi à la troisième personne, j’ai jamais dit que mes articles étaient objectifs) on apprécie le moment et les décalages de situations créés par ces personnalités qui s’entrechoquent et soulignent leurs défauts les unes entre les autres.

À chaque écoute, j’apprécie toujours autant George le barman dont on est sûr que c’est lui (et vu comme il le crie, on vas pas chercher à le contredire) ou bien Recto l’archer qui termine systématiquement sa présentation en donnant sa carte.

Toutes les petites références çà et là sont autant de pépites de chocolat dans un muffin (pourquoi ai-je donc pensé à un muffin moi ?) et rendent l’expérience du « Monde Pitoyable de Glagnork » encore plus savoureuse.

Bien entendu, si vous voulez vous faire votre propre idée, je vous invite à cliquer sur l'image ci-dessous :

https://lemondedeglagnork.fr/


Et sur ce, je retourne dans ma Cave, je dois préparer un poulet.