Ou du moins l’était-il avant d’être transporté dans le monde
de Glagnork (et si vous trouvez que cette phrase ne fait aucun sens, vous avez
cliqué sans lire le titre).
Mais reprenons un peu plus tôt dans la journée.
Notre blond camarade vient de se faire licencier par son
patron, il rentre chez lui et apprend que sa femme le trompe avant de se faire
éjecter comme un malpropre de chez lui.
Alors qu’il erre dans les rues sans réel objectif, il fait
la rencontre d’un homme disant être un incantateur et par le biais duquel il
est arraché à notre belle planète pour arriver ailleurs.
Ceci marque le début de son aventure dans « Le Monde
Pitoyable de Glagnork » (la vache, je suis tellement fier d’avoir réussi à
caser le titre de la saga dans une phrase sans que ça fasse pas naturel).
Vous l’aurez compris par ma digression entre parenthèse (et
peut-être également grâce aux libellés de l’article), nous parlons aujourd’hui d’une
fiction sonore/saga audio/saga MP3/rayez les mentions inutiles et rajoutez les
vôtres.
Cette série comptant trois actes (du moins au moment où j’écris
ces lignes et encore, le troisième a débuté il y a peu) et scénarisée par
Neckhaos a commencé en 2007.
Le ton humoristique sur lequel elle démarre est trompeur et
bien vite l’intrigue se noue, resserrant ses nœuds autour du destin des
personnages laissant apercevoir une ombre superposée à l’apparence idyllique de
ce monde utopique.
Car qui sait quels sacrifices ont été fait pour obtenir ce résultat ?
Outre son scénario à la complexité savamment orchestrée, le monde en lui-même est construit avec astuce et même si l'ambiance générale s'apparente à celle d'un univers d'Heroic-Fantasy, certains habitants ont tendance à avoir la langue en poil pendue et semblent en savoir bien plus long qu'ils ne le devraient.
Un des traits que j’apprécie particulièrement dans cette
saga est la disparité des personnalités des personnages récurrents.
Bien qu’étant une collection de clichés, ils sont écrit avec
une telle maîtrise qu’au lieu de se dire « Roh mais c’est bon, on les
connaît les beaux-parleurs qui draguent tout ce qui bouge, on les a déjà vus
cent fois. » ou encore « Mais c’est bon les mages super mystérieux
qui parlent pas beaucoup c’est vu et revu.».
Eh bien, on se dit… Bah rien en fait, on se dit rien (oui je
parle de moi à la troisième personne, j’ai jamais dit que mes articles étaient
objectifs) on apprécie le moment et les décalages de situations créés par ces
personnalités qui s’entrechoquent et soulignent leurs défauts les unes entre
les autres.
À chaque écoute, j’apprécie toujours autant George le barman
dont on est sûr que c’est lui (et vu comme il le crie, on vas pas chercher à le
contredire) ou bien Recto l’archer qui termine systématiquement sa présentation
en donnant sa carte.
Toutes les petites références çà et là sont autant de
pépites de chocolat dans un muffin (pourquoi ai-je donc pensé à un muffin moi ?)
et rendent l’expérience du « Monde Pitoyable de Glagnork » encore
plus savoureuse.
Bien entendu, si vous voulez vous faire votre propre idée,
je vous invite à cliquer sur l'image ci-dessous :
Et sur ce, je retourne dans ma Cave, je dois préparer un
poulet.