Chaque année à Detroit,
le 30 Octobre a lieu la Nuit du Diable durant laquelle les criminels
s'en donnent à cœur joie.
Un jeune couple, Erica
Draven et Shelly Webster, doit se marier le lendemain, le jour de
Halloween.
Enfin, c'est ce qui se
serait passé si des délinquants n'étaient pas entrés chez eux par
effraction avant de violer puis tuer Shelly et poignarder et tirer su
Eric avant de le jeter à travers la fenêtre.
Un an plus tard, Eric
revient d'entre les morts bien décidé à se venger.
Et c'est ainsi que
commence "The Crow", film d'Alex Proyas sorti en Mai 1994
et dont la production a été marquée par la mort de l'acteur
principal, Brandon Lee (et comme le précise Anubis dans les commentaires, que je vous invite à lire au passage, fils du bien célèbre Bruce Lee) incarnant le personnage d'Eric Draven, en
plein tournage touché par une balle par accident.
On y trouve une esthétique
très sombre proche des films d'horreur mais rassurez-vous il s'agit
d'un film de super-héros, du moins dans l'idée car si on colle à
la notion du justicier masqué, alors on en vient des types comme
superman ou batman qui parviennent à vaincre l'ennemi et à le
livrer aux forces de l'ordre.
Ici rien de tout ça, The
Crow a des pouvoirs mais il ne cherche que la vengeance.
Peu lui importe la justice
des Hommes, il tuera tous ceux qui lui ont causé du tort.
Pas de rédemption
possible pour l'ennemi donc, par conséquent beaucoup diront que le
film n'est pas moralement pertinent et je ne peux pas les contredire
sur ce point, je dois personnellement avouer que voir un film où une
vengeance est menée d'un bout à l'autre est très appréciable.
Fondamentalement, le film
est assez manichéen.
Pour ce qui est des
personnages, on trouve ceux du côté du bien comme Albrecht, le flic
intègre, ou Sarah, la gamine qui s'est liée d'amitié avec le
couple.
De l'autre on trouve toute
la lie Detroit, des criminels infâmes et amoraux, que l'écriture
rend détestables à souhait.
Vous voulez les détester ?
Aucun problème, les auteurs ont bien fait leur taf à ce niveau.
Et pas qu'à ce niveau
d'ailleurs, l'ambiance sombre est très bien travaillée, mais le
film sort parfois de cet abysse profond pour faire voir au spectateur
des moments de clartés.
Moments qui permettront à
Eric de se souvenir que le beau existe en ce monde.
Et bien sûr, la bande-son
n'est pas en reste. Les musiques, composée par Graeme Revell, sont
surtout marquée par une ambiance mystique tribale avec beaucoup de
percussions et alternent occasionnellement avec des morceaux plus
légers ou des violons donnent une sensation de calme à la scène.
Je suis tout
particulièrement accroché par celui s'intitulant « Believe in
Angels » qui présente un des leitmotivs musicaux du film.
Je pense en avoir dit
assez et sur ce, je retourne dans ma Cave, je dois vérifier si
l'éclaircie vient après la pluie.