dimanche 22 décembre 2019

La Tour, La Rose et le Pistolero

En 1982, Stephen King publie le premier livre de la série de "La Tour Sombre" inspirée par un poème de Robert Browning "Le Chevalier Roland s'en vint à la Tour noire".
Mêlant horreur, western, science-fiction et fantasy, elle retrace le périple de Roland de Gilead, un pistolero à la poursuite d'un homme en noir dont il juré de se venger.

Son voyage le conduira à rencontrer Susannah, Jake et Eddie avec lesquels il formera un groupe où les capacités de chacun seront mise à l'épreuve durant leur recherche de la Tour Sombre, le pilier lient et équilibrant l'ensemble des mondes alternatifs.

Tout au long de l’œuvre, Stephen King insère des références à d'autre de ses livres mais l'ensemble se laisse lire sans avoir forcément avoir besoin de connaître ces dites œuvres.
Le mélange subtil de genres habituellement très opposés rend l'expérience de lecture très riche et permet l'intégration de scènes où l'on assiste par exemple à un duel d'énigme contre une intelligence artificielle ou encore un sorcier qui met le bazar dans le New-York des années 70.

De nombreux thèmes reviennent comme celui de la Tour dont une itération existe en chaque monde, la rose trouvée par Jake dans New-York et qu'il faut protéger à tout prix ou encore la clef à la forme si unique et dont la serrure semble échapper au groupe.

La série peut autant se voir comme une quête chevaleresque que comme épopée de science-fiction et c'est cette particularité qui rend la Tour Sombre unique en son genre.
Et même si l'antagoniste principal est profondément maléfique, la série n'est en rien manichéenne car les protagonistes ont tous en eux une part d'ombre très importante et celle-ci les pousse par moment à faire des choix moralement questionnables.

Je crains de devoir écourter ici mon article car résumer huit livres sans trop en dire est particulièrement compliqué.
Sur ce, je vous laisse et je retourne dans ma Cave une rose y pousse.

dimanche 8 décembre 2019

Stratégie du Milieu

Même si vous n'avez pas lu les livres ou vu les films, je pense que vous n'êtes pas sans connaître le "Le Seigneur des Anneaux" et si tel n'est pas le cas, je vous invite à vous renseigner sur cette œuvre d'Heroic Fantasy majeure car pour en parler, j'aurais besoin de rédiger un article entier dessus.
Et comme ce n'est pas l'objectif de celui-ci, je vous laisse le soin de creuser le sujet de votre côté.

En l'occurrence, ce dont je vais parler aujourd'hui est de l'adaptation de la saga en jeu vidéo, plus précisément en STR (Stratégie en Temps Réel) dans un titre nommé "Bataille pour la Terre du Milieu II" (et non je n'ai pas joué au premier).
Et pour ce faire, je vais résumer ce qu'est un STR.
Il s'agit d'une catégorie de jeux dans lesquels ont commande des unités en temps réel (merci Capitaine Évidence) afin de remplir des objectifs précis ou d'éliminer le camp adverse.
Ils se déclinent sous différentes formes allant de la gestion d'unités spéciales déployées en terrain ennemi, à des batailles spatiales dantesques (j'adore ce mot) opposant empires galactiques à la conquête de l'univers.

Dans le cas présent, nous nous trouvons face à un système classique de bataille entre 2 (ou plus) camps.
Plus précisément, le joueur sélectionne une faction parmi les six disponibles (sept s'il est en possession de l'extension intitulée "L'Avènement du Roi-Sorcier" qui rajoute la faction d'Angmar) à savoir les Homme de l'Ouest, les Elfes et les Nains du côté du Bien et L'isengard, le Mordor et les Gobelins du côté du Mal.

D'entrée de jeu, il a le contrôle d'une forteresse de son camp ainsi que d'un constructeur et quelques points de ressources nécessaire à la construction de différents bâtiment permettant la production de davantage de ressources, la construction de structures défensives (comme des tours ou des murs) et l'entraînement d'unités de combat dans le but de procéder au ravalement de façade de la partie adverse.
Pas d'inquiétude si dans votre emportement vous avez claqué tout le budget de départ dans le ministère de la défense, votre forteresse produit une quantité stable de ressources, mais celle-ci sert plus à dépanner le joueur en galère plutôt que de permettre la mise en place d'une économie viable étant donné le rendement faible de la structure.
Chaque camp a des unités spécifiques et des spécialités que je ne vais pas détailler ici afin de vous laisser des choses à découvrir.

Bien entendu, il serait trop simple de pouvoir voir votre/vos adversaires et ses troupes sur la carte, aussi cette dernière est-elle recouverte d'un voile occultant tout ce qui se trouve hors du champs de vision de vos unités.
Pour vaincre l'ennemi, il faudra d'abord le trouver et s'il vous trouve en premier, j'espère que vos défenses sont solides.

Parmi les particularités qu'ajoute cet opus, on trouve la possibilité de trouver Gollum sur la carte et de le tuer pour obtenir l'Anneau Unique.
Mais cette tâche ne sera pas aisée car il possède un pouvoir le rendant invisible sauf aux yeux de certains unités.
Une fois que ce crapaud a lâché son Précieux Trésor, vos soldats doivent le ramener à votre château (ou l'un de vos châteaux, car il est possible de construire plusieurs forteresses, mais c'est un détail) et dès que le livreur UPS est arrivé à bon port, vous obtenez la possibilité d'invoquer un héros surpuissant.
Sauron si vous avez choisi une faction du Mal ou Galadriel sir vous avez choisi le Bien.
Mais c'est à double tranchant car une fois l'Anneau entre vos mains (ou celles de votre adversaire) la forteresse le renfermant devient visible aux yeux de votre ennemi malgré le brouillard de guerre.

Deuxième ajout, la capacité de créer ses propres héros (des unités uniques, celles déjà présentes en jeu reprennent des personnages existants dans l'oeuvre de Tolkien, elles ont une échelle de progression sur 10 niveaux et chacun d'eux débloque des pouvoirs et renforce le héros).
Après avoir sélectionné le type de héros que vous voulez créer, ce qui le rendra accessible à telle ou telle faction et donnera l'accès à des pouvoirs relatifs à son archétype.
Vous avez un certain nombre de points à attribuer à celui-ci dans différentes statistiques, un peu comme lors de la création d'un personnage de jeu de rôle.
Vous pouvez également définir son nom, modifier son apparence et choisir ses pouvoirs en suivant certains limitations.
Il n'est pas compliqué de créer des héros surpuissants en quelques minutes, mais les limitations gardent le tout relativement équilibré.

Je pense en avoir assez dit sur ce jeu et sur ce, je vous laisse, je retourne dans ma Cave j'ai une carte à étudier.

dimanche 24 novembre 2019

Ninja Potter

Est-ce que vous vous êtes déjà demandé ce qu'il se serait passé si Harry Potter avait été un Otaku ?
Moi non plus, mais Magickirua répond à cette question et ça donne Hachi Powaa à l'École des Otakus.

Pour simplifier à l'extrême, on prend Harry Potter et au lieu d'en faire un sorcier, on en fait un fan de pop-culture nippone.
Voilà pour le schéma de montage du Gunpla MP3.

Pour détailler davantage, on prend la saga Harry Potter et on l'adapte pour remplacer les cours de potion par l'enseignement des animés, les cours de Flitwick par des leçons sur les mangas et on modifie le Quidditch pour le rendre plus épique à regarder, tout en le laissant aussi déséquilibré que miss Rowling l'a voulu.
Et entre deux références à Hunter X Hunter ou tout autre manga/animé/jeux-vidéo/groupe d'idol (rayer la/les mention(s) inutile(s) ), on progresse à travers le parcours de notre cher sorcier balafré tout en suivant un chemin différent.

Car oui, cette saga remanie à sa sauce certains événements et ajoute sa touche personnelle à cette pâte de mochi qu'est la parodie.
Et le résultat a touché juste chez moi, j'ai plaisir à écouter et réécouter cette saga (avec modération bien sûr, comme le saké)
De plus, avec la constante augmentation de la taille de ma bibliothèque de mangas et de ma vidéothèque d'animés (si vous vous attendiez à autre chose derrière « taille de ma » vous avez un problème) je comprends de nouvelles références à chaque écoute.

Je ne voudrais pas trop en dévoiler, même si je trouve que j'en ai déjà dit beaucoup, mais sachez seulement qu'il existe une autre fiction sonore des mêmes créateurs se plaçant durant une coupe du monde de leur version parodique du Quidditch et les deux séries sont téléchargeables sur leur blog.

Sur ce je vous laisse, je retourne dans ma Cave, j'ai une analyse des six premiers épisodes de RahXephon à terminer pour demain.

dimanche 10 novembre 2019

Vision d'un Autre Monde

Hitomi est une lycéenne ordinaire à ceci près qu'elle possède un don de voyance.
Cela ne l'empêche pas de mener une vie normale et de vivre ses premiers émois amoureux.
Mais son paisible quotidien bascule lorsqu'elle se retrouve transportée sur le monde Gaïa où elle rencontrera Van Fanel, jeune souverain du royaume de Fanelia.
Ensemble, ils seront pris dans une guerre opposant le pays de Van à l'empire de Zaïbach.
Dans ce conflit, leur atout sera l'Escaflowne, une armure mécanique géante issue de la technologie d'un peuple disparu que seul Van peut piloter.

Tel est le point de départ de Vision d'Escaflowne, un animé de 26 épisodes datant de 1996 et produit par le studio Sunrise principalement connu pour les séries Gundam (dont je parlerai probablement à l'avenir).

Principalement destiné à une audience féminine (ce qui est assez rare dans le cas des séries de Mechas (pour rappel, les séries comportant des robots géants pilotés)) cette série a connu un énorme succès à sa sortie hors-Japon.

Reprenant des thèmes variés comme la nature violente de l'être humain ou la chevalerie, il dispose en outre d'un scénario profond et d'un traitement des personnages poussé.
Au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue, on plongera plus profondément dans le passé des protagonistes ainsi que celui des antagonistes.
Ce qu'on y trouvera n'est pas toujours ce à quoi l'on s'attend et une empathie envers les intéressés se crée.
Le tout servi par une bande-son composée par Yoko Kanno ("Porco Rosso", "Cowboy Bebop", "Cardcaptor Sakura", "Terror in Resonance") accompagnée par l'orchestre philharmonique de Varsovie (oui, ça fait clinquant, mais la qualité y est).

D'un point de vue visuel, on a un contraste entre l'ambiance médiévale de l'univers et la technologie des Guymelefs (les armures pilotées) ou même celle de l'empire de Zaïbach qui semblent comme issues d'un savoir-faire originaire d'un autre monde.
Une séquence marquante est l'activation de l'Escaflowne où l'on voit une partie du mécanisme actionnant les membres de l'assemblage et j'ai été bluffé devant l'imagination des créateurs qui ont représentés à base de pignons, de bras et de rouages ce que l'on ne voit pas dans d'autres œuvres du genre.

Je ne pense pas être en mesure de dire quoi que ce soit de plus et sur ce, je retourne dans ma Cave, j'ai un dragon à tuer.

dimanche 27 octobre 2019

Fantasia à Travers Ciel

Laissez-moi vous guider vers un monde fantastique où les terres habitables sont entourées par une mer de nuages s'étendant à perte de vue.
Un monde où les humains doivent se défendre tant bien que mal contre des créatures appelées Némésis tombant du ciel et dont le simple contact vous foudroie et vous tue instantanément.
Dans ce monde, les rares exceptions ayant survécu à une telle rencontre, deviennent capable de manipuler le Fantasia, une énergie dont se servent également les Némésis pour répandre le chaos.
Ils sont alors en mesure d'affronter ces derniers sur un pied d'égalité sans craindre de griller à leur contact.
Ces gens sont appelés des sorciers et ils développent systématiquement une infection, visible ou non, suite à leur exposition à ces créatures malfaisantes.
Terrifiés par ces parias, les humains ont organisé une Inquisition ayant pour but de chasser les Némésis et de neutraliser les sorciers jugés comme une menace.
Ces dans ce contexte que Seth, un jeune sorcier à cornes de chèvre, va se lancer à la poursuite du Radiant, légendaire sources des Némésis, afin de le détruire.

Houlà ! Il était long ce résumé ! Enfin, plus qu'un résumé, il s'agit du contexte général dans lequel se place "Radiant", le manga de Tony Valente publié chez Ankama.
Un manga français donc (Cocorico, si ça peut vous faire plaisir). Mais au-delà de l'aspect patriote de cette déclaration, il s'agit d'une œuvre étrangère qui fait un carton au Japon, la terre natale de ce genre de lecture, un carton tel qu'il a été adapté en animé dont, à l'heure où j'écris ces lignes, la seconde saison est en cours, ce qui n'est quand même pas rien.
Mais je m'égare, reprenons le chemin habituel de mes articles

Pour commencer, les dessins sont très sympas, les personnages sont très expressifs et on s'attache assez vite à eux et à leur personnalité (ou dans certains cas, leurs personnalités, mais assez de digression).
Leur écriture est tellement bien faite de mon point de vue que lorsque je regardais certains épisodes de l'adaptation animé, je disais à mes amis "Aaah ! Et là on va introduire un de mes personnages préférés !" Sauf que je disais ça pour à peu près tous les personnages récurrents.
Jamais je n'ai apprécié autant de personnages dans une même œuvre.

Pour ce qui est du scénario, il peut très aisément nous toucher car il prend certains thèmes d'actualités et les insère habilement dans sa trame sans que cela ne semble forcé.
Malgré un caractère parfois enfantin dans le trait général du dessin, l'ambiance rendue par le scénario est parfois très sombre et l'ennemi n'est pas toujours celui que l'on croit.
J'en viens même à comprendre les raisons d'agir des antagonistes et les voir non comme des ennemis, mais comme des humains qui agissent selon leurs idéaux qui sont tout aussi justes et légitimes que ceux du protagonistes.

Je pense que j'en ai assez dit et sur ce, je vous laisse, je dois retourner dans ma Cave étudier les Némésis.

dimanche 13 octobre 2019

Noyer le Poisson

William Bloom ne s'entend pas très bien avec son père Edward.
En cause, la manie que ce dernier a de répondre avec un conte fantaisiste à toute question que son fils lui pose sur sa vie.
Sa préférée étant la fois où, le jour de la naissance de William, il a attrapé un énorme poisson en utilisant sa propre alliance comme appât.
Même lorsqu'il se retrouve mourant et que son fils vient le voir en compagnie de sa femme, il continue de raconter ses fables.
Au milieu de tous ces récits fantasques, William cherchera à démêler le vrai du faux et à faire la vérité sur le passé insaisissable de son père.

Voici donc le décors de « Big Fish » un film réalisé par Tim Burton (Beetlejuice ; Batman ; Batman : Le Défi ; Dark Shadows ; ...) et écrit par John August (Titan A.E. ; Les Noces Funèbres ; The Nines ; …) qui a adapté le roman de Daniel Wallace intitulé « Big Fish : A Novel of Mythic Proportions » et dont la musique a été composée par Danny Elfman (qui collabore régulièrement avec Tim Burton)

J'aime beaucoup ce film car au cours de son intrigue, se dévoile une fable sur la transmission qui montre qu'il suffit d'un peux de fantaisie à une vie au premier abord terne pour qu'elle devienne une histoire chamarrée aux multiples rebondissements.
Tout au long du film, on suit William qui enquête sur le passé de son père et on voit en opposition les contes que celui-ci lui racontait sur tel ou tel épisode de sa vie.
Le contraste entre les deux est absolument fabuleux (Non au sens où il s'agit de quelque chose d'exceptionnel et de grandiose, mais bien au sens premier qui fait que ce film tient de la fable, au risque de me répéter)

À chacun des détours, ou plutôt à chacune des pages que tourne le fils dans le livre du père, on apprend davantage sur sa réalité et l'on comprend pourquoi il a décidé de tourner la vérité à sa façon pour la présenter comme un roman épique (l’œuvre originale emprunte d'ailleurs des éléments à l'Odyssée de Homère).

Bref, ce film m'a beaucoup marqué à l'époque et je le considère comme l'un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir.

Sur ce, je vous laisse et je retourne dans ma Cave, je dois aller préparer ma canne à pêche.

dimanche 29 septembre 2019

Trésor Égyptien

Nous sommes au début du XXième siècle en Égypte, dans le petit village de Mit Rehina.
Rami est un jeune orphelin de 11 ans vivant avec son grand frère marchand de tapis.
Un jour une équipe archéologique s'installe à proximité du village et par un concours de circonstances, notre jeune protagoniste se retrouve à travailler pour le directeur des fouilles.
Commence alors une belle histoire d'amitié entre le jeune garçon et le scientifique qui conduira à une fable sur l'amitié, l'importance de la culture et la force de l'éducation.

Je parle ici du livre « Le Trésor d'Hor Hotep » de Katia Sabet édité chez Gallimard que j'ai découvert à l'âge de 11 ans.
Je ne sais plus combien de fois j'ai lu et relu cette œuvre, en revanche je sais que malgré mes goûts en matière de livres qui portent davantage sur des aventures peu réalistes j'aime toujours autant ce livre alors que j'ai largement passé la vingtaine.

Cela peut vous sembler un argument assez arbitraire et je le conçois, car après tout il est purement subjectif, cela dit je ne compte pas tant de livres que j'ai lu au début de mon adolescence que j'ai autant de plaisir à lire à l'heure actuelle.
J'irais même plus loin car avec l'âge et la maturité certaines scènes me touchent bien plus aujourd'hui.

Certes, l'intrigue est relativement simple afin d'être accessible aux plus jeunes, mais certaines scènes traitent de sujets matures et ne prennent pas de pincettes en passant les détails.
En résumé, ce livre s'adresse à la jeunesse sans pour autant l'infantiliser.

Sur ce, je vous laisse et je retourne dans ma Cave explorer une tombe pharaonique.

dimanche 15 septembre 2019

Objection !

À l'origine cette exclamation se trouve généralement un avocat qui a trouvé une faille dans la défense adverse et s'apprête à faire voler en éclat l'argument présenté par la partie adverse, ou plus simplement un élément énoncé ne peut pas être pris en compte (du moins je le suppose, je ne suis jamais entré dans un tribunal).
À vrai dire, ma seule expérience avec ce mot vient de la série de jeux « Ace Attorney » développés par Capcom.
Ce qui tombe bien car c'est justement le sujet de cet article.

Dans cette série, on incarne un avocat de la défense dont le but est, cela coule de source, d'innocenter son client bien que les circonstances pointent toutes en direction de sa culpabilité.
À cette fin, il sera nécessaire d'aller sur les scènes de crimes afin de trouver des indices et des preuves qui auraient pu échapper à la police, interroger les témoins et trouver les contradiction dans leur propos et, bien évidemment, d'affronter le procureur au tribunal durant des joutes verbales et argumentaires prenantes.

Bien sûr, vous aurez remarqué des points qui divergent de la réalité comme par exemple un avocat qui interroge des témoins sur les lieux du crime.
Ce jeu ne se veut pas réaliste, bien au contraire (d'ailleurs j'ai failli bloquer à la première enquête lorsque j'ai été confronté au choix de fouiller un tiroir dans une chambre d'hôtel, je me suis dit "Mais c'est légal ça ? Je veux dire, est-ce que cette preuve sera acceptée au tribunal ?" et la réponse est oui) ne vous posez pas trop de questions concernant la légalité de certaines actions, le jeu passe outre sauf dans certains cas scénaristiques.

Mais si cette série est connue, c'est principalement pour les séquences du tribunal où le sens du détail du joueur sera mis à rude épreuve lors des contre-interrogatoires où il faudra présenter les bonnes preuves au bon moment et poser les bonnes questions ce qui est loin d'être toujours évident car il faut faire très attention à la question à laquelle il faut répondre.
Si par exemple vous repérez une incohérence dans le discours du témoin mais qu'il n'est pas question de ce point précis dans le procès vous perdrez des points de confiance auprès du juge et les perdre tous signifie perdre la partie.

Je ne peux pas parler de ce jeu sans évoquer les musiques et qu'est-ce qu'elles sont bien !
C'est très simple, une grande partie des gens, à défaut de connaître le jeu, connaissent le thème « Pursuit ~ Cornered » (plus spécifiquement celui du premier volet de la série, cette piste changeant avec chaque épisode) qui est la musique qui se lance lorsqu'une séquence capitale du procès est sur le point de se clore sur une victoire du joueur.
Ensuite, comme dans la majeure partie des jeux, les personnages récurrents ont droit à leur thème spécifique et les retrouver d'un jeu à l'autre est toujours plaisant.

Et puisqu'on les évoque, parlons justement de quelques personnages.
Le plus connu est sans l'ombre d'un doute Phoenix Wright, le protagoniste des trois premiers jeux reconnaissable à sa coiffure en piques pointant vers l'arrière et son costume bleu ; on a ensuite Benjamin Hunter, procureur et rival de Phoenix auquel il doit ses premières défaites dans un tribunal ; puis Maya Fey medium et amie proche de Phoenix qui met ses pouvoirs à son service lors de ses enquêtes ; et terminons avec Dick Tektiv (oui, le jeu use et abuse de jeux de mots lorsque l'on en vient aux noms des personnages et celui-ci n'est pas le pire, attendez de rencontrer Flavie Eïchouette) inspecteur un peu gaffeur mais avec un bon fond qui est généralement appelé pour présenter les affaires au tribunal.

J'espère que cet article vous a intéressé et sur ce, je vous laisse, je retourne dans ma Cave le procès va commencer.

dimanche 1 septembre 2019

Le Clown Sauveur de Monde

Connaissez-vous Kingdom Hearts ?
Si ce n'est pas le cas, il s'agit d'une licence de J-RPG (Japanese Role Playing Game) les plus connues mélangeant Final Fantasy (une autre licence très célèbre de J-RPG) et les univers de Disney et dont le scénario échappe de toute évidence à son auteur, Tetsuya Nomura.

Eh bien aujourd'hui nous n'allons pas en parler, du moins pas directement.
Car ce qui nous intéresse aujourd'hui est la saga parodique intitulée "Kingdom Paf" créée par Isthun.

Comme dans les jeux, on y suit Dora (parodie du personnage Sora, protagoniste de la série originale) porteur de la Keyblade, une arme prenant la forme d'une clef et ayant le pouvoir de sceller le coeurs des mondes afin de les empêcher de sombrer dans les ténèbres.
Seulement, loin d'être un héros en armure blanche sans peur et sans reproche, il se préoccupe plus de retrouver la nana avec laquelle il veut coucher ainsi que de savoir d'où se trouvent son prochain verre d'alcool et sa nouvelle dose de drogue.

Il ne sera pas seul cependant car le roi de Disneyland a ordonné à son magicien royal, un canard débile nommé Cobalt (parodie de Donald Duck), et au capitaine de la garde, un chien stupide répondant au nom de Gecko (qui n'est autre que Dingo), de chercher le porteur de la Keyblade.

Et bien entendu, la coopération ne sera en rien aisée car si Gecko est réellement idiot, Cobalt est loin d'avoir perdu son cerveau et son ego non plus d'ailleurs.
Ce qui mènera à bien des tensions dans le groupe et nombres des situations comiques en découleront, car oui, je ne l'ai pas précisé mais c'est une série comique (même si le terme de "parodie" a dû vous mettre la puce à l'oreille).

Bien sûr, toute aventure héroïque implique d'affronter un ou plusieurs ennemies et ceci prennent la forme des Sans-queues des êtres de ténèbres ne possédant pas de verge sous le contrôle de la terrible CIA (Confédération Intermondiale des Anfoirés) dont l'objectif est de prendre le contrôle de l'univers (car quitte à être un antagoniste autant prendre des plans classiques comme ça on se trompe pas) et qui a pris sous son aile Ricouille, une ancienne connaissance de Dora qui recherche la puissssssssssssance (sauf erreur de ma part il y a douze "s") afin de se débarrasser ce dernier et d'avoir Canarie (la nana susmentionnée) pour lui seul.

Un des gros points forts de cette saga est, selon moi, l'appropriation de l'univers par son créateur qui le détourne selon ses règles et avec brio, rajoutant sa patte à l’œuvre originale et intégrant des points au scénario tout en respectant la trame principale.
On a donc accès à un florilège de gags absurdes (dont je ne vais pas donner d'exemples parce que sorti du contexte c'est moins drôle et que j'en ai déjà lâché quelques-uns plus tôt) brisant parfois le quatrième mur.


Et bien entendu, afin de découvrir la série, vous n'avez qu'à suivre ce lien.

Sur ce, je vous laisse, je dois aller dans ma Cave, un certain Jean-Hubert m'a défié au catch.

dimanche 18 août 2019

Histoires de Monstres

Nous nous retrouvons aujourd'hui pour parler d'un autre œuvre de Nisio Isin (auteur dont j'avais déjà parlé dans cet article sur Katanagatari)
Aujourd'hui nous allons nous pencher sur l'adaptation animée de Bakemonogatari (un mot valise composé de "bakemono", qui veut dire monstre et "monogatari" qui veut dire histoire dans un principe similaire au titre de Katanagatari)

Nous y suivons Koyomi Araragi un lycéen ordinaire, ou plutôt ce qui semble en être un.
En effet, Koyomi n'est pas réellement humain, car après avoir été attaqué par Kiss-Shot Acerola-Orion Heart-Under-Blade (oui c'est long) une vampire qui le transforme à son tour en être de la nuit.
Après bien des péripéties, il parvient à redevenir humain mais a gardé des caractéristiques de suceur de sang.

Alors qu'il grimpe les escaliers de son lycée, une condisciple, nommée Hitagi Senjougahara, tombe sur lui. La rattrapant il ne peut s'empêcher de remarquer qu'elle n'a pas le moindre poids.
Commence  alors pour ce jeune homme une série d'aventures au cours desquelles il va, assisté par un spécialiste du paranormal nommé Meme Oshino, résoudre des cas de personnes frappées par des possessions par des esprits plus ou moins belliqueux voire à carrément affronter des monstres.
Mais son objectif reste le maintien de l'équilibre des forces.

Ce qui fait le charme de cette série, c'est la manière dont les plans sont réalisés donnant la sensation d'irréelle permettant l'immersion du spectateur dans l'intrigue, un point assez intéressant est que l'un des seuls endroits où il existe un semblant de normalité est paradoxalement, l'antre de Meme où il gère les problèmes liés au surnaturel.
L'autre étant l'intérieur du lycée où Koyomi fait ses études. Et je précise bien l'intérieur car une fois dehors, tout semble étrangement disproportionné.

Pour ce qui est des personnages, hormis dans des scène racontées par les protagonistes, on ne verra presque aucun personnage de figuration ou secondaire, cela renforce encore le sentiment d'isolement de ceux qui sont en contact régulier avec le paranormal.
Chacun d'eux est d'ailleurs très bien écrit et à ses qualités, ses défauts et ses excentricités propres.

Les musiques quant à elles sont plus présentes pour donner une ambiance de fond plutôt que d'être entendue par-dessus l'action, aussi je ne trouve pas réellement de moyen d'en parler plus que ça.

Enfin, si vous préférez lire à regarder un épisode, sachez que le premier tome de la série est sorti n France édité chez Pika.

Sur ce, je vous laisse, je dois retourner dans ma Cave, un rituel de purification m'attend.

dimanche 4 août 2019

Une Grande Aventure

Alors certes, ce titre est très générique et pourrait s'accorder avec beaucoup d’œuvres, mais j'ai choisi ce titre avec le manga « Pokémon, La Grande Aventure » en tête.

Cette série, écrite par Hidenori Kusaka et dessinée par Mato pour les 9 premiers tomes puis par Satoshi Yamamoto à partir du tome 10, suit les pérégrinations des protagonistes des jeux de la série principale.
Et quand je dis « protagonistes », je parle des personnages incarnés par le joueur et leurs rivaux, en aucun cas je ne fais référence à Sacha du dessin animé (même si la première traduction nommait Rouge, le protagoniste de la première génération, Sacha)

Alors, pour poser les bases, hormis l'univers et les mécaniques générales, ne vous attendez pas à beaucoup de ressemblances avec le dessin animé.
Le manga aborde des thématiques assez sombres avec des morts de personnages et de pokémons (On voit entre autres un Arbok se faire trancher en deux) et certaines entrées du pokédex sont respectées quant au comportement de certaines des créatures du jeu.
L'ajout de certains personnages originaux en tant que protagonistes est également une des forces de la série.

Ici, les champions d'arène ont une fonction supérieure à celle des jeux et leur expertise dans le domaine des pokémons les fait agir hors de leur arène.
Autant dans les jeux on a l'impression que le premier champion est plus faible que les autres (ce qui est logique vu que le jeu doit présenter une courbe de progression au joueur), autant ici leur force et leur maîtrise du dressage est indiscutable.
Et bien entendu, étant humains, l'attrait du pouvoir et/ou de l'argent peut les faire pencher du côté des organisations criminelles, contrairement aux jeux où ils sont représentés comme fondamentalement opposés à celles-ci (avec peut-être une ou deux exceptions du flemmard je-m’en-foutiste local)

Bref, le scénario est très bien écrit et assez mature malgré le fait qu'il soit adressé à un public relativement jeune et il respecte l'esprit de la série, à tel point que Satoshi Tajiri, le créateur de la série, a soutenu l’œuvre disant de celle-ci : « C'est le manga qui ressemble le plus au monde que j'ai voulu transmettre. »

J'espère que vous donnerez sa chance à cette série et sur ce, je vous laisse et je dois retourner dans ma Cave astiquer ma collection de badges.

dimanche 21 juillet 2019

La Vengeance du Corbeau

Chaque année à Detroit, le 30 Octobre a lieu la Nuit du Diable durant laquelle les criminels s'en donnent à cœur joie.
Un jeune couple, Erica Draven et Shelly Webster, doit se marier le lendemain, le jour de Halloween.
Enfin, c'est ce qui se serait passé si des délinquants n'étaient pas entrés chez eux par effraction avant de violer puis tuer Shelly et poignarder et tirer su Eric avant de le jeter à travers la fenêtre.
Un an plus tard, Eric revient d'entre les morts bien décidé à se venger.

Et c'est ainsi que commence "The Crow", film d'Alex Proyas sorti en Mai 1994 et dont la production a été marquée par la mort de l'acteur principal, Brandon Lee (et comme le précise Anubis dans les  commentaires, que je vous invite à lire au passage, fils du bien célèbre Bruce Lee) incarnant le personnage d'Eric Draven, en plein tournage touché par une balle par accident.

On y trouve une esthétique très sombre proche des films d'horreur mais rassurez-vous il s'agit d'un film de super-héros, du moins dans l'idée car si on colle à la notion du justicier masqué, alors on en vient des types comme superman ou batman qui parviennent à vaincre l'ennemi et à le livrer aux forces de l'ordre.
Ici rien de tout ça, The Crow a des pouvoirs mais il ne cherche que la vengeance.
Peu lui importe la justice des Hommes, il tuera tous ceux qui lui ont causé du tort.
Pas de rédemption possible pour l'ennemi donc, par conséquent beaucoup diront que le film n'est pas moralement pertinent et je ne peux pas les contredire sur ce point, je dois personnellement avouer que voir un film où une vengeance est menée d'un bout à l'autre est très appréciable.
Fondamentalement, le film est assez manichéen.

Pour ce qui est des personnages, on trouve ceux du côté du bien comme Albrecht, le flic intègre, ou Sarah, la gamine qui s'est liée d'amitié avec le couple.
De l'autre on trouve toute la lie Detroit, des criminels infâmes et amoraux, que l'écriture rend détestables à souhait.
Vous voulez les détester ? Aucun problème, les auteurs ont bien fait leur taf à ce niveau.

Et pas qu'à ce niveau d'ailleurs, l'ambiance sombre est très bien travaillée, mais le film sort parfois de cet abysse profond pour faire voir au spectateur des moments de clartés.
Moments qui permettront à Eric de se souvenir que le beau existe en ce monde.

Et bien sûr, la bande-son n'est pas en reste. Les musiques, composée par Graeme Revell, sont surtout marquée par une ambiance mystique tribale avec beaucoup de percussions et alternent occasionnellement avec des morceaux plus légers ou des violons donnent une sensation de calme à la scène.
Je suis tout particulièrement accroché par celui s'intitulant « Believe in Angels » qui présente un des leitmotivs musicaux du film.

Je pense en avoir dit assez et sur ce, je retourne dans ma Cave, je dois vérifier si l'éclaircie vient après la pluie.

dimanche 7 juillet 2019

Être Génial (en quelques sortes)

Tout d'abord, je tiens à vous présenter mes excuses pour cet article vraiment court par rapport à l'accoutumée.

Il existe un homme, Tom Cutler, qui un jour s'est plongé dans la rédaction d'un livre intitulé "211 Idées pour devenir un Garçon Génial" (disponible aux éditions Marabout).
Alors me regardez pas comme ça, c'est le livre qui s'appelle comme ça, de plus il existe sa contrepartie féminine (que j'aimerais lire soit dit en passant).

Mais laissons là les considérations de genre car à la lecture de ce livre, vous allez rire et peut-être même (c'est d'ailleurs plutôt une certitude) apprendre des choses.

Tout au long des pages, ordonnées selon huit catégories, vous allez découvrir de nombreux sujets variés et plus ou moins utiles, comme jouer du biniou ou prononcer un discours.
On trouvera également pêle-mêle des recettes de cuisine, des petits tours de magie voire quelques méthodes pour briller en société sans maîtriser certains sujets comme, par exemple, choisir un vin à table.

Chacun des ces trucs est traité avec beaucoup d'humour et on passe un moment véritable agréable à les lire et les relire.
J'ai moi-même reçu ce livre à un moment de ma vie où je n'allais vraiment pas bien et j'ai pu me relever, dans une certaine mesure, grâce à sa lecture.

Je suis sincèrement désolé car résumer davantage ce livre risquerait de me faire écrire entièrement un de trucs donnés dedans et je ne pense pas en avoir le droit.

Sur ce, c'est avec un immense regret que je vous laisse déjà, et je retourne dans ma Cave pour apprendre à calculer l'heure d'un décès.

dimanche 23 juin 2019

L'Arbre Éclaire la Forêt

L'Arbre des Esprits est le gardien de la foret de Nibel, ainsi que le père des Esprits Gardiens. Mais lors d'une nuit de tempête, Ori, l'un·e de ses enfants, est séparé·e de lui puis il est attaqué par une chouette géante qui lui vole la source de sa lumière.
Incapable de maintenir l'équilibre des éléments, l'Arbre se met à dépérir et avec lui toute la forêt de Nibel.


Pendant ce temps, Ori a été recueilli·e par Naru avec laquelle iel écoule des jours paisibles mais ce bonheur vole en éclat avec le manque de nourriture et la mort de la mère adoptive de notre protagoniste.
Fortement attristé·e, Ori quitte son foyer et de fil en aiguille va partir en quête pour régénérer les éléments et sauver son foyer.


Voilà, ça a pris un peu de temps, mais je viens de vous résumer le point de départ du jeu "Ori and the Blind Forest" un metroidvania (si vous ne savez pas ce qu'est un metroidvania, je vous conseille d'aller sur cet article où j'explique le concept) créé par Moon Studios et originalement publié en 2015 avant d'être supplanté en 2016 par sa version "Définitive".


Graphiquement, le jeu emprunte beaucoup à l'univers des films Ghibli et on y retrouve les contrastes de couleurs et de lumières si chers à ce studio.
On passera tour à tour de l'environnement très vert et lumineux d'un bosquet à l'ambiance plus sombre et renfermée d'une grotte inondée.
L'observateur attentif pourra remarquer dans les décors des références à d'autres jeux vidéo comme « The Legend of Zelda » ou en encore la série « Mario » pour ne citer que ceux-ci.


Les musiques ne sont pas en reste (comme j'ai tendance à le dire à chaque fois à ce qu'il semble) et les accords de piano accompagnés de hautbois et de flûte relevés par des percussions rythmant le tout avec maestria sont tout simplement magnifiques à mon sens, cette alchimie déjà parfaite est sublimée par le voix d'Aeralie Brighton (je n'aime pas abuser de tant de superlatifs en temps normal, mais il arrive rarement que les musiques d'un jeu me touchent à ce point).
Il m'est arrivé de mourir de nombreuses fois au même endroit dans le jeu ce qui impliquait que je devais entendre la piste encore et encore mais je ne m'en suis pas lassé pour autant.


Au niveau du gameplay, le joueur contrôle Ori qui de base ne peut que courir et sauter.
Très vite Seyn le·la rejoint et lui octroie la capacité de tirer pour éliminer ses ennemis.
Au cours du jeu, on trouvera des Arbres Ancestraux qui représentent le lieu de repos d'autres Esprits Gardiens morts.
Chacun d'eux offrent à Ori une nouvelle capacité (escalade, double-saut, etc...) qui permettront l'exploration de nouvelles parties de la carte ainsi que d'accéder à des zones secrètes offrant l'accès à des réserves de vie et d'énergie ou bien à des points de compétences ou d'expérience.
En parlant de compétences, Ori possède trois lignes de capacités dont le coût d'achat augmente progressivement et qui débloqueront divers effets tels que la réduction des dommages encaissés, l'augmentation des dégâts infligés aux ennemis ou encore la possibilité de voir les zones cachées dans le décors.


Je ne parlerai pas en détail du scénario afin de ne rien vous gâcher, mais je l'ai trouvé très beau et attendrissant et je me suis très vite attaché aux personnages.
La narration est relativement minimaliste et les personnages, pour la plupart, ne s'expriment pas autrement que par leurs cris.
Au final, pour les comprendre il faudra lire leurs expressions faciales afin de connaître leurs émotions et cela n'a rien d'insurmontable rassurez-vous.


Voilà, j'en ai fini pour cet article et sur ce, je retourne dans ma Cave je dois prendre soin de mes Arbres Ancestraux.

dimanche 9 juin 2019

Voyage dans les Cacaoraïbes

Nous sommes en 1680, à l'époque où les pirates font régner la terreur sur les mers. La compétition est rude et les traîtrises nombreuses.
Aussi, les pirates français sous les ordres de Gérard de la Turbule ont-ils créé Utotor, machine qui doit les aider à prendre l'avantage sur leurs adversaires ainsi qu'à mettre la main sur le Caco qui Tue.

C'est de cette façon que vont se mettre en place les éléments du "Cacao qui Tue" une saga MP3 de 2014 réalisée et produite par un équipage de professionnels issus du théâtre, des écrans (petits et grand) mais également du doublage.

Au cours de l'histoire, nous rencontrerons divers personnages tous plus bariolés les uns que les autres et aux tendances musicales certaines, tels John B dit "The Singing Bastard" ou encore Pier Kraft le poète Batave.
Mais comme vous vous en doutez, s'il y a du cacao, il y a des chocolatiers, ainsi l'équipage Belge du Cuistax dirigé par Hööst Gueuze de Lambic, lui-même épaulé par Philomène Ganache une experte en chocolaterie, pédalera avec ardeur (et très souvent dans la semoule) afin de mettre la main sur ce trésor goûtu.

Chaque épisode apporte son lot de gags et de situations rocambolesques, allant du simple anachronisme à la sélection d'une aventure dans le pur style de la Roue de la Fortune.
Jamais au cours des 10 épisodes je n'ai eu l'impression de m'ennuyer et suivre cette série a été un véritable plaisir.

Les musiques ne sont pas en reste et s'accordent à chaque occasion au lieu où se déroule l'action, bien rythmées et orchestrées, on prend plaisir à les écouter (j'ai un gros faible pour le thème introduisant les épisodes) et je ne parle pas des chansons qui sont tout bonnement hilarantes.

Que dire de plus ? Mais oui, c'est évident ! Où donc trouver ces épisodes ? Eh bien c'est très simple, vous n'avez qu'à accoster dans ce port et vous y trouverez votre bonheur.

Sur ce, je retourne dans ma Cale, je dois étudier mes cartes nautiques. Non, je ne vais pas prendrr du Rhum !

dimanche 26 mai 2019

Fées de Combat

Il existe un monde où les fées vivent dans les animaux, leur conférants de grands pouvoirs.
Via l'extraction de l'organe où elle s'est implantée, puis par greffe, il est possible de donner ces pouvoirs aux humains.
Ceux-ci deviennent alors des soldats féériques et sont envoyés au combat dans une guerre terrible.
Mais lorsque la paix revient, ils sont contraints de réintégrer la société civile.


Voici le point de départ de "Fairy Gone" un animé du studio P.A. Works ("Angel Beats!"; "Kuromukuro"; "CANAAN").
On y suit Mariya Noel, neuf ans après la grande guerre, qui est à la recherche de son amie d'enfance Veronica.
Au cours d'une enchère qu'elle a infiltrée, elle se retrouve possédée par une fée et est forcée de rejoindre Dorothea, une organisation spécialisée dans la traque des crimes et du trafic d'artefacts liés aux fées.


La façon dont cet animé traite les fées non pas comme les êtres bienveillants souvent décrits dans les contes, mais plutôt comme des créatures parasitaires pouvant se révéler terrifiantes et extrêmement dangereuses, m'a particulièrement attiré.
Et on voit franchement de tout en terme de créatures, que ce soit le loup gigantesque à six yeux ou l'espèce de médecin de la peste possédant autant de lames qu'une panoplie médiévale en passant par la grenouille volante.


Comme à l'accoutumée, je vais parler des musiques qui sont tour à tour très belles, mélancoliques ou bien puissantes, chacune est parfaitement dosée pour la situation qu'elle accompagne et je me suis surpris à plusieurs reprise d'avoir les larmes aux yeux.


L'ambiance graphique sombre, très bien travaillée, est mise en relief par l'utilisation de couleurs assez ternes et parfois fades amplifiant le fait que le monde se relève péniblement d'une longue guerre.
De plus, les protagonistes opérant pour une organisation secrète, ils se retrouvent souvent dans des endroits sombres (comme par exemple des catacombes) ou mal famés.
Ainsi, l'impression de mal-être et de délabrement n'est jamais très loin.
J'ai pu remarquer que même lorsque le soleil est au milieu d'un ciel sans nuage, le temps n'est pas réellement radieux.


Je ne sais malheureusement trop quoi dire sur les personnages sans penser que je suis malhonnête car à l'heure où j'écris ces lignes, la première saison n'est pas terminée.
Je réserverai donc mon jugement pour le moment et je mettrai cet article à jour lorsque j'aurai assez de matière pour cela.


Sur ce, je vous laisse, je dois retourner dans ma Cave subir une greffe.

dimanche 12 mai 2019

Gladiateurs Contre Monstres

Voici la manière dont est introduit « Bestiarius », manga dessiné et scénarisé par Masasumi Kakizaki (également auteur et dessinateur de « Green Blood », « Hideout » et « Kansen Rettou » et dessinateur de « X-Gene » et « Rainbow : Nisha Rokubou no Shichinin ».


Le contexte se place au premier siècle après Jésus-Christ. L'Empire Romain s'étend à travers l'Europe, soumet les peuples humains et asservi les monstres.
Mais ces derniers ne sont pas traités guère mieux que des bêtes malgré leur intelligence identique à celle des humains.
Au contraire, il servent d'esclaves et de combattants pour les jeux du cirque où ils affrontent des gladiateurs humains, les Bestiarius.

Nous suivons Finn, jeune gladiateur de 19 ans qui s'est vu contraint de rejoindre les effectifs du Colisée suite à la défaite de son père en Albion contre les Wyvernes.
Élevé et entraîné par la dernière d'entre elles, Durandal, il est l'un des meilleurs combattants du cirque et attire l'attention de Domitien, le cruel empereur de Rome qui décide de l'opposer à son père adoptif.
Ce qu'il ignore, c'est que cet acte abject de sa part va démarrer les flammes de la révolte contre son empire.


Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce manga en sept volumes, c'est la façon dont son introduits les personnages et la vitesse à laquelle on s'attache à eux.
Ils sont présentés de façon dense et même certains personnages secondaires sont suffisamment développés pour que l'on éprouve de l'empathie pour eux.


Ensuite il faut bien entendu parler des dessins, le style de Kakizaki est plutôt réaliste et très détaillé ce qui lui permet de représenter un large panel de postures et d'expressions faciales (qui est mon avis plus fourni que dans une grande majorité des mangas)


Parlons enfin du scénario, parce qu'on va pas se mentir, vous êtes là pour ça.
On pourrait lui reprocher son utilisation presque abusive des ellipses, mais il ne faut pas oublier que l'action se situe à l'époque de l'Empire Romain, par conséquent mettre sur pied une armée ou un voyage demande bien plus de temps qu'aujourd'hui et entreprendre le voyage prend des mois, voire des années.

Pour ce qui est de l'intrigue en elle-même, on pourrait dire que l'on a à faire à une réécriture de l'histoire de Spartacus mais avec plus de monstres et une touche de « Gladiator » mais le mélange n'est pas dérangeant pour autant (je ne parle pas de la rencontre entre Spartacus et « Gladiator » car les contextes sont similaires, je fais bien entendu référence à l'ajout de monstres) et cela donne une dimension intéressante à l'histoire et se rapproche de ce que l'Empire Romain aurait ou devenir dans une autre réalité.


Je pense ne plus rien avoir à dire et sur ce je vous laisse, je retourne dans ma Cave, il y a des combats de monstres clandestins.

dimanche 28 avril 2019

Petit SynopsyS de la Musique

Écouter des sagas MP3 peut vous amener à découvrir des musiques venant de films, de jeux-vidéos, etc... Et vous amener à vous intéresser aux médias desquelles elles proviennent.
Dans le cas présent, il s'agit de la saga "40k Deathwatch" d'Anubis (j'en ai déjà parlé dans cet article) qui m'a permis de découvrir le groupe SynopsyS.


À l'origine de cette formation, il y a Seb, auteur-compositeur-interprète et accessoirement claviériste, accompagné de son "acolyte de toujours" Slybird, le guitariste du groupe.
Ils seront ensuite rejoints par Mel aux chants féminins, par Anubis le bassiste (oui, oui, le même Anubis que dans la saga citée au-dessus) et enfin par Âme-En-Délire à la batterie.


Ensemble, ils interprètent des textes sombres empreints d'une forte mélancolie, liés entre-eux par une histoire dont les fragments sont répartis dans les chansons, il appartient à l'auditeur de rassembler les pièces pour en découvrir le sens. Je me suis moi-même essayé à l'exercice et j'ai pu obtenir différentes trames car il me semble que chaque chanson est liée à plusieurs autres et non pas à une seule.


Parlons de leurs textes justement, ils mélangent des inspirations diverses et peuvent passer d'une ambiance post-apocalyptique à un décor médiéval-fantastique tout en restant cohérent dans la narration générale.
Le tout est servi avec des arrangements de rock progressif rajoutant à la profondeur de l'ensemble


J'ai beaucoup de plaisir à réécouter leurs musiques car je trouve une sorte d'exutoire dans la souffrance parfois exprimée dans leurs textes (j'ai tellement l'impression de parler comme un emo, c'est terrible), mais mon ressenti n'est pas le sujet ici, recentrons-nous (et quand je dis "nous", je parle de moi).


N'hésitez pas à découvrir leur musique pas vous-mêmes.

Sur ce, je retourne dans ma Cave, car sans lendemain j'oublierais le fond de mon histoire, si demain, je m'aperçois que tout s'éteint.

dimanche 14 avril 2019

Liés à Travers le Temps

La volonté d’une personne ayant vécu au 19ème siècle peut-elle atteindre quelqu’un vivant trois siècles plus tard ?
De quelle manière un acte de résistance peut-il se répercuter à travers le temps ?
Ces deux questions ne sont qu’un exemples des multiples interrogations posées au long de « Cloud Atlas », un film de science-fiction écrit, produit et réalisé par Tom Tyker et les Wachowskis datant de 2012 et adapté du livre « Cartographie des Nuages » de David Mitchell, lui-même publié en 2004.


On y suit six aventures en six points du temps allant de 1849 à 2321.
Chaque histoire est découpée et intégrée au film de façon à avoir un développement parallèle des intrigues permettant de faire un rapprochement entre les situations et ainsi comprendre de quelle manière tel ou tel personnage a influencé tel autre dans le futur ou comment un autre qui a commis un crime horrible pourra, après une cycle de réincarnation, se racheter et devenir un héros.


Cela peut sembler assez compliqué pour s’y retrouver à première vue, mais ne vous inquiétez pas, la réalisation est menée d’une main de maître et le film se fait aisément comprendre.
Ce qui m’a le plus attiré dans ce film est la récurrence des acteurs pour jouer divers personnages importants à chaque époque afin de montrer l’évolution de la personne au fil des réincarnations, thème que le film laisse entrevoir sans jamais réellement l’évoquer.


Parlons des musiques, car aussi incongru cela soit-il, c’est la musique qui m’a fait découvrir ce film avant sa sortie, plus exactement, une musique utilisée dans les bande-annonces m’a orienté vers ce film.
La bande-originale est magnifique, je n’ai pas d’autre mot. Elle accompagne le film et l’action avec une justesse et une précision rare.
Car la musique est également un thème important dans cette œuvre. Je ne peux malheureusement expliquer en quoi car cela révélerait une fois de plus trop de choses concernant la tram de l’histoire.


Mon thème favori reste celui accompagnant la conclusion du film, commençant doucement au piano, il monte progressivement en ajoutant des violons, des flûtes puis des bois pour atteindre sont point culminant avec force percussions et cuivres.


Bien entendu, si vous voulez voir ce film, je vous déconseille fortement de regarde quelque bande-annonce que ce soit car elles montrent des images littéralement tirées de la fin.

Enfin, je dois vous avertir que certaines scènes (nudité, violence, ...) et thèmes (cannibalisme, esclavage, ...) peuvent choquer un public sensible.


Quoi qu’il en soit, j’espère vois avoir donné envie d’aller voir ce film et sur ce, je retourne dans ma Cave, j’ai entendu une musique en rêve et je dois aller la retranscrire comme je peux.

dimanche 31 mars 2019

Saga Spatio-Solaire

Nous sommes en 2427, plus de deux siècles après le départ des premiers colons spatiaux de la Terre.
Le voyage spatial a été grandement facilité grâce au donc de la technologie des réacteurs interstellaires par les Ildirans, la race extra-terrestre la plus avancée rencontrée par l’Humanité.


En parallèle, deux archéologues humains spécialisés dans les civilisations extra-terrestres, les époux Colicos, ont découvert une méthode pour enflammer une géante gazeuse pour créer un nouveau soleil.
Ce faisant, les terriens comptent rendre habitables des planètes environnantes. Ce qu’ils ignorent c’est qu’ils ont déclenché la colère d’un empire qui jusque là vivait caché.


C’est ainsi que commence « La Saga des Sept Soleils » série en sept volumes écrite par Kevin J Anderson.


Un des premiers points qui m’a frappé, est le système de narration.
Je suis plutôt habitué à des chapitres titrés ou marqués par des chiffres. Avec cette série, j’ai découvert une méthode. Chaque partie du récit se centre sur le point de vue d’un personnage, nommé en début de partie, et la partie suivante ne suit pas toujours avec un autre acteur du récit situé au même endroit.
J’ai été surpris d’abord, puis j’ai vite intégré ce système et la reste de la lecture s’est poursuivit sans plus de problème.


L’histoire en elle-même est bien montée, et plus elle avance, plus on en apprend sur la vérité cachée de la galaxie.
Chaque faction a une histoire bien écrite et leurs interaction sont vraiment réalistes, par exemple lorsque l’une d’entre elles reprend des concepts idéologiques d’une autre à son profit.


Si je devais cependant marquer un point négatif, ce serait la lenteur avec laquelle la scénario se met en place. Mais après tout, mettre en place un univers complexe prend du temps.


Sur ce, je vous laisse, je dois retourner dans ma Cave afin de dessiner des cartes spatiales,

dimanche 10 mars 2019

Le Dragon Mélomane


Il y a bien longtemps, il régnait une belle harmonie entre dragons et elfes. Ces derniers vouaient aux précédents un culte et communiquaient avec eux grâce à des chants très élaborés, la Chanson Runique.

Afin qu’ils puissent mieux se comprendre, le Dragon Étincelant, le plus puissant de sa race, créa à partir de son corps les Harmoniques, des instruments de musique prenant la forme d’armes, mais dont combattre n’était pas la fonction première.

Mais le guerre éclata lorsque dieu voulu prendre le contrôle du monde, alliant à sa cause les dragons à l’exception d’un seul, le Dragon Étincelant.

Après une lutte fratricide et meurtrière durant laquelle la majeure partie des dragons fut décimée et la population des elfes grandement réduite, le calme revint.

Maintenant, les humains du royaume d’Astoria occupent l’ancienne île des elfes, tandis que leurs descendants se sont repliés sur le continent. En parallèle une autre grande puissance humaine, l’empire, vise une conquête mondiale et par conséquent est entré en guerre avec ses voisins.

Au milieu de ce chaos, Sonia Blanche, la princesse héritière du trône d’Astoria, épaulée par son amie Kirika Towa Alma, une elfe dépositaire d’un des Harmoniques, s’infiltre dans une prison de l’empire pour libérer un jeune homme nommé Yuma Ilvern qui serait la réincarnation du Dragon Étincelant.


Voilà pour le point de départ de « Shining Resonance », un J-RPG de la série des « Shining » développé par Sega originalement sorti uniquement au Japon sur Playstation 3, mais dont une version remasterisée et étendue est sortie l’an dernier sur PC, Switch, PS4 et Xbox One, sous le nom de « Shining Resonance Refrain ».

Contrairement aux J-RPG classiques, les combats ne se déroulent pas au tour par tour mais en temps réel permettant au joueur de se déplacer dans la zone d’affrontement. En soit, le système se rapproche beaucoup de celui des « Tales of ».

Un des points intéressant de ce jeu est l’absence d’équipement pour les personnages. En effet, contrairement aux jeux du même genre, il n’y a pas d’armure ni d’arme à acheter. Chaque personnage est équipé d’une seule et même arme tout au long du jeu et ne porte tout simplement pas d’armure en dehors des vêtements qu’il porte sur lui (sauf si incidemment ses vêtements sont armure, mais là n’est pas le sujet).
Au lieu de ça, les statistiques des personnages sont définies par les Aspects placés sur l’arme qui augmentent divers points (vie, attaque, magie, etc…) ou accordent divers effets (arme empoisonnée, temps de lancement de sorte réduit, etc…), ainsi que par le niveau d’Accord (comprendre accord comme pour un instrument accordé, le cœur du jeu étant basé sur une direction artistique ancrée dans la musique) entre l’arme et son possesseur.
Là encore les caractéristiques seront modifiées en fonction du niveau mais également en fonction de la façon dont l’arme est Accordée. Il en existe plusieurs type et eux aussi accordent différents effets comme des attaques plus rapides, un effet de glace, augmentation des statistiques sous certaines conditions, etc …

En combat, il est possible en plus des attaques basiques d’employer des attaques de Break (je n’ai pas vraiment d’équivalent français pour ce terme musical) délivrant de gros dégâts et facilitant la mise au sol d’un adversaire pour le rendre plus vulnérable.
Mais il faut être prudent car ces deux types d’attaques baissent la jauge d’endurance de votre personnage.
Pour pallier à ça, ont peur recourir à des Forces (en gros les attaques magiques du jeu) user des points de magie, le temps que l’endurance remonte.

En plein combat, certains effets de soutien peuvent se déclencher grâce au diagramme des relations entre les personnages.
Il s’agit d’un tableau où sont regroupés tous les personnages de l’équipe auxquels on peut attribuer un de traits de personnalité présent dans leurs liste individuelle et obtenir des liens de différentes natures (rivalité, romance, jalousie, amitié, etc…) octroyant en combat et de façon aléatoire des effets allant de l’augmentation de la défense ,à des soins plus puissants, en passant par un empoisonnement général de l’équipe du joueur (bah oui, vous croyez vraiment qu’un personnage jaloux va avoir des effets positifs sur son équipe ?).
Le tableau est complètement modulable et permet de déplacer les personnages librement entre ses cases ainsi que d’alterner entre leurs traits de personnalité.
On obtient par cet intermédiaire une grande liberté de combinaison et cela permet aussi d’échapper aux effets négatifs susmentionnés.

Ensuite, on trouve le système B.A.N.D. (je ne peux pas le traduire malheureusement) il s’agit là d’une mécanique permettant au joueur de faire chanter les personnages en combat et d’obtenir des boost de performance radicaux permettant de retourner la situation sur le champ de batailles (si vous avez lu mon article sur « Stella Glow », le principe est le même que celui des chants affectant tout le terrain)

Continuons avec les visuels, ils sont très jolis, le design des personnages est bien pensé (je suis très amateur de la tenue de prêtresse de Kirika qui est très esthétique), bien sûr on reste quand même dans les visuels où on sait que le méchant c’est le méchant et qu’on voit le traître arriver à des kilomètres, mais bon, quand on a joué à beaucoup de J-RPG, on finit par passer au-dessus de ces détails.
D’ailleurs, un point que je tiens à souligner, les dragons sont de vrais dragons, avec quatre pattes et deux ailes (N’est-ce pas Skyrim ? Hein ? Avec tes fichues vouivres à deux pattes postérieures et deux ailes antérieures) j’estimais que ce détail était important.

Et finalement, les musiques, bon elles sont pas forcément folles, mais elles font pas tâche.
Ce qui est quelque part un peu décevant pour un jeu dont la DA est justement orientée vers la musique.
Mais bon, on fait avec et certains thèmes se démarquent tout de même.

Sur ce, je vous laisse, je dois aller dans Cave accorder mon piano-bouclier.

dimanche 24 février 2019

Deux Riches Mènent l'Enquête

Daniel "Danny" Wilde (Tony Curtis) et Brett Sinclair (Roger Moore) n'ont rien en commun si ce n'est qu'ils sont tous les deux riches. Alors que le premier a grandit dans les bas-fonds de New-York et s'est battu pour parvenir à la place qu'il occupe actuellement, le second est issu d'un lignée d'aristocrates britanniques très attachées aux traditions familiales.

Malgré leurs caractères diamétralement opposés, ils seront chargés par le juge Fulton (ne croyez pas que je vous vois pas les gens qui sont joué à Metal Gear Solid V et qui se marrent au fond de la salle) de contrecarrer les plans de la pègre avec laquelle il a des comptes à régler, sachant que refuser entraînerait une peine de prisons pour nos protagonistes (parce que eh bien, shit happens).

C'est ainsi que démarrera une collaboration tout d'abord explosive entre deux hommes originaires de milieux différents qui apprendront à s'apprécier et à se respecter mutuellement au cours de cette vieille série qu'est "Amicalement Vôtre" ("The Persuaders" dans sa version originale).

Datant de 1971, elle possède un des génériques les plus emblématiques et les plus marquants de ma jeunesse que voici (le générique, pas ma jeunesse)



Le style a peut-être mal vieilli et repose sur les clichés de l'époque opposant les anglais et les américains d'une certaine classe sociale, mais j'ai un certain plaisir à me replonger dans ces épisodes dont certains souvenirs me reviennent en mémoire (et je m'aperçois généralement au passage qu'en réalité, je n'avais vu à l'époque qu'une petite partie de la série originale)

Quoi qu'il en soit, j'espère vous avoir intéressé avec cet article et sur ce, je retourne dans ma Cave, je dois tenir les comptes de mes rentes.

dimanche 10 février 2019

Je Suis Léon, Graphiste Professionnel


Ou du moins l’était-il avant d’être transporté dans le monde de Glagnork (et si vous trouvez que cette phrase ne fait aucun sens, vous avez cliqué sans lire le titre).

Mais reprenons un peu plus tôt dans la journée.
Notre blond camarade vient de se faire licencier par son patron, il rentre chez lui et apprend que sa femme le trompe avant de se faire éjecter comme un malpropre de chez lui.
Alors qu’il erre dans les rues sans réel objectif, il fait la rencontre d’un homme disant être un incantateur et par le biais duquel il est arraché à notre belle planète pour arriver ailleurs.

Ceci marque le début de son aventure dans « Le Monde Pitoyable de Glagnork » (la vache, je suis tellement fier d’avoir réussi à caser le titre de la saga dans une phrase sans que ça fasse pas naturel).
Vous l’aurez compris par ma digression entre parenthèse (et peut-être également grâce aux libellés de l’article), nous parlons aujourd’hui d’une fiction sonore/saga audio/saga MP3/rayez les mentions inutiles et rajoutez les vôtres.

Cette série comptant trois actes (du moins au moment où j’écris ces lignes et encore, le troisième a débuté il y a peu) et scénarisée par Neckhaos a commencé en 2007.
Le ton humoristique sur lequel elle démarre est trompeur et bien vite l’intrigue se noue, resserrant ses nœuds autour du destin des personnages laissant apercevoir une ombre superposée à l’apparence idyllique de ce monde utopique.
Car qui sait quels sacrifices ont été fait pour obtenir ce résultat ?

Outre son scénario à la complexité savamment orchestrée, le monde en lui-même est construit avec astuce et même si l'ambiance générale s'apparente à celle d'un univers d'Heroic-Fantasy, certains habitants ont tendance à avoir la langue en poil pendue et semblent en savoir bien plus long qu'ils ne le devraient.

Un des traits que j’apprécie particulièrement dans cette saga est la disparité des personnalités des personnages récurrents.
Bien qu’étant une collection de clichés, ils sont écrit avec une telle maîtrise qu’au lieu de se dire « Roh mais c’est bon, on les connaît les beaux-parleurs qui draguent tout ce qui bouge, on les a déjà vus cent fois. » ou encore « Mais c’est bon les mages super mystérieux qui parlent pas beaucoup c’est vu et revu.».
Eh bien, on se dit… Bah rien en fait, on se dit rien (oui je parle de moi à la troisième personne, j’ai jamais dit que mes articles étaient objectifs) on apprécie le moment et les décalages de situations créés par ces personnalités qui s’entrechoquent et soulignent leurs défauts les unes entre les autres.

À chaque écoute, j’apprécie toujours autant George le barman dont on est sûr que c’est lui (et vu comme il le crie, on vas pas chercher à le contredire) ou bien Recto l’archer qui termine systématiquement sa présentation en donnant sa carte.

Toutes les petites références çà et là sont autant de pépites de chocolat dans un muffin (pourquoi ai-je donc pensé à un muffin moi ?) et rendent l’expérience du « Monde Pitoyable de Glagnork » encore plus savoureuse.

Bien entendu, si vous voulez vous faire votre propre idée, je vous invite à cliquer sur l'image ci-dessous :

https://lemondedeglagnork.fr/


Et sur ce, je retourne dans ma Cave, je dois préparer un poulet.