dimanche 27 mai 2018

L'Épopée de l'Aventurier aux Cheveux Rouges


Dans un monde très ressemblant au nôtre, il est un homme que sa soif d’aventures et de découverte ont poussé à aller dans les recoins les plus éloignés de la terre pour en découvrir les secrets. Partout où il passe, ses cheveux, d’un roux flamboyant, attirent les regards. Cet homme se nomme Adol Christin.
Il s’agit du protagoniste de la série de jeux Ys développés par la société Falcom.

Dans cette saga, nous suivons le jeune homme dans son périple autour du monde et les découvertes qu’il y fait. Il croisera ainsi la route de peuples que l’on croyait disparus  et vaincra des menaces dont le souvenir s’est perdu dans les méandres de leurs propres légendes.

Ainsi, dans les deux premiers volets de la série, il se retrouvera à chercher l’île légendaire d’Ys et à lever la malédiction pesant sur la contrée d’Esteria (région basée sur la Baie de Douarnenez).
Je pourrais continuer, mais lister tous les jeux deviendrait assez long et je n’ai pas joué à tous.

Sachez seulement ceci, même après sa mort, Adol a tellement marqué le monde qu’il a initié « L’Âge de la Découverte » au travers des gens qu’il a inspirés.

Cette série de jeu est connue pour son système de combat nommé le « Bump System ». Le principe est d’avancer sur les ennemis et le coup d’épée est asséné automatiquement par Adol, comme il en va de même pour les ennemis, la subtilité est de viser un point légèrement désaxé du centre de la direction dans laquelle regarde l’ennemi, son dos ou ses flancs.
Le but d’un tel système est avant tout l’accessibilité du jeu, un autre objectif  est de rendre les phases de farming (les phases où l’on massacre des ennemis à la chaîne pour gagner or/objets/points d’expérience, rayer les mentions inutiles et rajouter les vôtres si nécessaire) plus agréable en les transformant en jeu d’arcade orienté sur le score.
Je dois dire, après l’avoir essayé, qu’il y a un côté grisant à traverser des hordes d’ennemis sans prendre de dégâts (ou très peu) tout en les tuant en un coup.
Cette mécanique de gameplay a disparu avec les volets plus récents, mais reste malgré tout une des particularités les plus célèbres de cette saga.

Une autre raison pour laquelle j’aime cette série de jeux est la présence de nombreux gags répétés au cours de l’histoire, comme le fait qu’Adol commence presque toutes ses aventures par un naufrage ou que Dogi, son meilleur ami, casse un mur au point de gagner le nom de « Dogi The Wall Crusher »

Le dernier point que j’aborderai sera la musique. Les pistes sont, à mon sens, excellentes et rendent l’aventure encore plus dynamique, elles ont participé à mon sentiment de toute puissance lorsque j’ai pu taillader mes ennemis à la chaîne.
C’est d’ailleurs en entendant une des musiques du remake du troisième jeu que je me suis intéressé à Ys.

C’est donc tout pour cet article, j’espère vous avoir intéressés et sur ce, je retourne dans ma Cave, j’ai quelques cartes du monde qui me semblent incomplètes.

dimanche 13 mai 2018

Marcher, Contrer le Vent


Dans un monde cinglé par des vents d’une violence parfois inouïe, une équipe de vingt-trois hommes et femmes décide de marcher à contrevent pour en découvrir sa source. Tel est le but de la Horde.

Et tel est également le court résumé de la Horde du Contrevent, roman mélangeant Science-Fiction et Heroic Fantasy issu de l’imagination d’Alain Damasio.


Nous suivons, au cours de l’aventure, les points de vue de chacun des vingt-trois membres de la Horde et quand je dis chacun des membres, je n’exagère en rien
Ils possèdent chacun leur façon de penser et de s’exprimer, et ont tous un symbole distinctif affiché en début de paragraphe lorsque vient leur tour de parler. Ce qui, en mon humble opinion, relève du tour de force en terme d’écriture.
Chacun d’entre eux a une mission bien spécifique, l’un sera en charge de décrypter les vents, une autre devra s’occuper du feu, celui-ci répare les outils, celle-ci cherche l’eau, etc…

Ils font preuve d’une discipline et d‘une coordination parfaite, il suffit que Golgoth, leur chef, hurle un ordre pour qu’il soit aussitôt exécuté.
Cet esprit d’équipe est extrêmement important lorsqu’ils font face à un furvent, la forme du vent la plus violente qu’ils connaissent devant laquelle tout est emporté, humains comme maisons.
Mais cela sera-t-il suffisant pour atteindre l’extrême-amont renfermant, ils l’espèrent, le secret du vent alors que trente-trois hordes se sont déjà succédées auparavant sans jamais y parvenir ?

J’aime beaucoup ce livre mêlant admirablement des éléments de science-fiction et le d’heroic fantasy. De par sa narration à travers différents points de vue on obtient une vision globale des motivations de chaque personne composant le groupe et il apparaît que tous ne sont pas impliqués au même degré, et cela pourrait bien nuire à la cohésion du groupe.

Bien entendu, à travers les yeux des marcheurs est décrit le monde qu’ils traversent et l’on découvre au fur et à mesure du récit une nature bien étrange où les méduses volent au milieu des nuages et dans laquelle d’étranges amas de matières altèrent toute matière vivante passant à travers eux.
On y découvre aussi les engins construits par les autres voyageurs et qui se servent du vent pour se déplacer, mais également grâce à un système de sirènes leur permettant de repérer les ports où ils peuvent s’amarrer.

J’aimerais parler davantage de cette œuvre, mais je crains vous avoir déjà gâché une bonne partie de la découverte aussi vais-je m’arrêter ici.

Cela dit, comme d’habitude j’espère vous avoir donné envie de lire ce livre et sur ce je vous laisse, je dois aller me planquer dans ma Cave car un furvent arrive.