Dans un monde très ressemblant au nôtre, il est un homme que
sa soif d’aventures et de découverte ont poussé à aller dans les recoins les
plus éloignés de la terre pour en découvrir les secrets. Partout où il passe, ses
cheveux, d’un roux flamboyant, attirent les regards. Cet homme se nomme Adol
Christin.
Il s’agit du protagoniste de la série de jeux Ys développés
par la société Falcom.
Dans cette saga, nous suivons le jeune homme dans son
périple autour du monde et les découvertes qu’il y fait. Il croisera ainsi la
route de peuples que l’on croyait disparus
et vaincra des menaces dont le souvenir s’est perdu dans les méandres de
leurs propres légendes.
Ainsi, dans les deux premiers volets de la série, il se
retrouvera à chercher l’île légendaire d’Ys et à lever la malédiction pesant
sur la contrée d’Esteria (région basée sur la Baie de Douarnenez).
Je pourrais continuer, mais lister tous les jeux deviendrait
assez long et je n’ai pas joué à tous.
Sachez seulement ceci, même après sa mort, Adol a tellement
marqué le monde qu’il a initié « L’Âge de la Découverte » au travers
des gens qu’il a inspirés.
Cette série de jeu est connue pour son système de combat
nommé le « Bump System ». Le principe est d’avancer sur les ennemis
et le coup d’épée est asséné automatiquement par Adol, comme il en va de même
pour les ennemis, la subtilité est de viser un point légèrement désaxé du
centre de la direction dans laquelle regarde l’ennemi, son dos ou ses flancs.
Le but d’un tel système est avant tout l’accessibilité du
jeu, un autre objectif est de rendre les
phases de farming (les phases où l’on massacre des ennemis à la chaîne pour
gagner or/objets/points d’expérience, rayer les mentions inutiles et rajouter
les vôtres si nécessaire) plus agréable en les transformant en jeu d’arcade
orienté sur le score.
Je dois dire, après l’avoir essayé, qu’il y a un côté grisant
à traverser des hordes d’ennemis sans prendre de dégâts (ou très peu) tout en
les tuant en un coup.
Cette mécanique de gameplay a disparu avec les volets plus
récents, mais reste malgré tout une des particularités les plus célèbres de cette
saga.
Une autre raison pour laquelle j’aime cette série de jeux
est la présence de nombreux gags répétés au cours de l’histoire, comme le fait
qu’Adol commence presque toutes ses aventures par un naufrage ou que Dogi, son
meilleur ami, casse un mur au point de gagner le nom de « Dogi The Wall
Crusher »
Le dernier point que j’aborderai sera la musique. Les pistes
sont, à mon sens, excellentes et rendent l’aventure encore plus dynamique,
elles ont participé à mon sentiment de toute puissance lorsque j’ai pu taillader
mes ennemis à la chaîne.
C’est d’ailleurs en entendant une des musiques du remake du
troisième jeu que je me suis intéressé à Ys.
C’est donc tout pour cet article, j’espère vous avoir
intéressés et sur ce, je retourne dans ma Cave, j’ai quelques cartes du monde
qui me semblent incomplètes.