dimanche 29 octobre 2017

Chants de Sorcières



J’ai joué à de nombreux jeux de rôle japonais, j’apprécie beaucoup ceux en mode tactique où l’on contrôle un groupe de combattants que l’on dirige tour à tour.

Celui dont je vais vous parler se nomme Stella Glow.
Son histoire est plutôt classique et ses personnages sont assez clichés, mais restent attachants.
L’idée de base est que le protagoniste, Alto, est retrouvé amnésique trois ans avant le début du jeu. Recueilli par Lisette et sa mère, il coule des jours paisibles dans son village jusqu’au jour où celui-ci est attaqué par Hilda la Sorcière du Néant et ses habitants transformés en cristal.
Au même moment, Lisette manifeste elle-même des pouvoirs de Sorcière. Sa vie et celle de son frère adoptif bascule ce jour-là.

Ce que j’aime beaucoup dans ce jeu, c’est la mécanique de jeu des Sorcières, le système des liens entre Alto et son équipe, ainsi que les musiques. Je propose de commencer dans l’ordre.

Dans ce jeu il ne peut exister que cinq Sorcières, une pour les quatre éléments basiques (Eau, Air, Feu et Terre) et une contrôlant le Temps. En d’autres termes, ce sont les mages de ce jeu.
Mais un des points intéressants, c’est qu’en plus de leurs pouvoirs elles emploient des chants aux effets différents, comme des augmentations de statistiques pour votre équipe ou une baisse pour l’ennemi, etc…
Bien entendu, ces effets pouvant inverser le cours d’un combat, ils ne sont utilisables que sous certaines conditions.

Comme je le disais, dans son temps libre Alto peut améliorer ses liens avec ses équipiers et de cette manière améliorer leurs compétences.
Cela prend la forme de plusieurs dialogues suivant une intrigue continue et lorsque plusieurs de ces dialogues sont complétés cela donne lieu à l’amélioration d’une compétence ou l’obtention d’une nouvelle capacité.
De fait ce système s’apparente à des mécaniques que l’on peut voir dans des jeux comme les Persona, de fait Stella Glow a été développé par Atlus USA (Atlus étant le groupe à l’origine des Personas et des Shin Megami Tensei entre autres).
Enfin, les musiques. Certains pourraient dire que c’est normal qu’elles soient bonnes si le jeu tourne autour d’elles, mais j’aimerais dire que ce n’est pas parce que l’on centre un jeu sur un thème que l’on réussit son pari.
Le seul reproche que je pourrais faire, c’est que les thèmes propres à chaque région ne sont utilisés que durant les missions d’histoire. Ils sont remplacés par la musique des premiers combats quand on y retourne en mission libre.

Dans les autres points positifs comme négatifs, j’aimerais évoquer les combats en mission libre plus durs que l’on peut débloquer avec les pièces de jeu de la 3DS.
Il y a également le commerce qui n’est pas assez équilibré, on gagne beaucoup trop d’argent comparé aux coûts/besoins en affrontant des monstres grâce aux missions d’extermination (ou alors c’est parce que je farm trop) ce qui rend le jeu très facile en terme de réserves.

Bref, je ne fais qu’énumérer les points que je juge représentatifs. Sur ce je dois aller écouter des Sorcières dans ma cave.

dimanche 15 octobre 2017

Cercueils et Huis Clos



John Dickson Carr, ce nom ne vous dit peut-être rien mais il s’agit de l’un des maîtres du mystère en huis clos. Pour ceux à qui cela n’évoque rien, un huis clos est une forme de récit dans lequel les personnages sont enfermés dans une salle dans laquelle ils ne peuvent pas sortir, en d’autres termes le huis (la porte) est clos. Des exemples de récite en huis clos sont « Le Mystère de la Chambre Jaune » de Gaston Leroux ou encore « 12 hommes en colère » une pièce de théâtre de Reginald Rose.

Alors, il est vrai que dans le cas de la Chambre Jaune ou du roman dont je vais parler aujourd’hui la seule partie huis clos est celle durant laquelle le mystère a eu lieu et l’enquête, quant à elle, est menée par des personnes ayant une totale liberté d’action.

J’en viens donc au roman qui nous intéresse. Il s’intitule « Trois Cercueils se Refermeront » déjà l’ambiance est posée.
L’introduction nous emmène à Londres en plein dans une taverne fréquentée par le Professeur Charles Grimaud et son cercle d’amis. Ils sont alors interrompus par un homme disant se nommer Pierre Fley et qui affirme que les hommes peuvent revenir d’entre les morts, traverser les murs et se rendre invisibles. Puis, après un étrange tour de passe-passe et des menaces non moins insolites, l’homme s’en va.
Quelques jours plus tard, le mystérieux personnage réapparaît au domicile du professeur et blesse grièvement ce dernier, semblant se volatiliser après son méfait, ne laissant aucune trace. Les journaux du lendemain rapportent que deux touristes et un agent de police ont entendu dans un cul-de-sac entièrement fermé, une voix crier « La seconde balle est pour toi ! » suivie d’un coup de feu. Le cadavre de Fley y est retrouvé sans autre traces dans la neige que les siennes.

Le Dr Fell, notre protagoniste, qui s’est mêlé à l’affaire de manière personnelle et agissant parallèlement à la police aura fort à faire pour résoudre ce double meurtre où le coupable semble être en mesure de se fondre dans l’air et de ne laisser aucune trace.

Il s’agit du premier roman de Carr que j’ai lu et j’ai été accroché par son intrigue d’un bout à l’autre. Et lorsque même les enquêteurs commencent à évoquer des créatures aussi mystiques que les vampires, on commence à douter tout en pensant que jamais un auteur de romans policiers ne choisirait une solution aussi fantasque pour conclure son histoire.

J’espère que vous vous intéresserez à ce roman, sur ce, je dois retourner dans ma Cave et déterminer comment j’ai réussis à en sortir alors que les clés étaient dehors et la porte fermée.

dimanche 1 octobre 2017

Une Guerre Entre Magie et Technologie



Alors que la guerre entre les partisans de la technologie et les disciples de la magie atteint son apogée par la quasi-défaite de ces derniers, leurs prières sont entendues et un héros est dépêché sur place pour leur porter assistance.
Voilà le point de départ de la fiction sonore intitulée « La Guerre de Tocoth » écrite et réalisée par Destrokhorne.

Nous y suivons Theus envoyé par les dieux et accompagné d’Epsi, Illéa et Thoot dans sa quête pour vaincre les partisans de la technologie et sauver le monde de Tocoth de leur emprise.

Présentons rapidement les personnages :

Theus le demi-dieu fils d’Ido envoyé par ce dernier pour porter assistance aux disciples de la magie. Il compte mener sa mission à bien et a un certain côté pingre.

Epsi, un crétin au sang chaud et dont le QI n’est pas très élevé. Il aimerait savoir ce que prend le nain.
Illéa une guerrière talentueuse et nymphomane… Je ne sais pas quoi dire de plus.

Thoot, un puissant membre de la tribu des mout-mout, des guerriers vénérant le dieu des fous et des entonnoirs. Entre ses mains, n’importe quelle arme fait mal.

J’ai dit rapidement, je plaisantais pas.

Ce que j’ai aimé dans cette saga, ça a été l’utilisation de gags, certes simples et/ou déjà vu mais de manière inventive. Car ce n’est pas tout d’utiliser un gag, encore faut-il bien le placer ou bien le détourner. À côté on trouve de véritables pépites originales offertes par DestroKhorne.

Le scénario est bien exploité, même s’il fait « déjà-vu » dans l’idée, mais encore une fois, un scénario inédit peut-être mal exploité et s’effondrer lamentablement là où un scénario déjà exploité peut-être revisité de manière inventive.

Je prends plaisir à réécouter cette saga et a réentendre ou redécouvrir certains gags.

Pour l’écouter, visitez la page suivante :


Et n’hésitez pas à découvrir les autres créations présentes sur le site. Certaines d’entre elles feront peut-être l’objet d’un article.

Sur ce je dois vérifier si le circuit d’alimentation de ma Cave est magique ou technologique, cela m’ennuierait de faire appel à un mage pour faire le boulot d’un technicien.