J’ai joué à de nombreux jeux de rôle japonais, j’apprécie
beaucoup ceux en mode tactique où l’on contrôle un groupe de combattants que
l’on dirige tour à tour.
Celui dont je vais vous parler se nomme Stella Glow.
Son
histoire est plutôt classique et ses personnages sont assez clichés, mais
restent attachants.
L’idée de base est que le protagoniste, Alto, est retrouvé
amnésique trois ans avant le début du jeu. Recueilli par Lisette et sa mère, il
coule des jours paisibles dans son village jusqu’au jour où celui-ci est
attaqué par Hilda la Sorcière du Néant et ses habitants transformés en cristal.
Au même moment, Lisette manifeste elle-même des pouvoirs de Sorcière. Sa vie et
celle de son frère adoptif bascule ce jour-là.
Ce que j’aime beaucoup dans ce jeu, c’est la mécanique de
jeu des Sorcières, le système des liens entre Alto et son équipe, ainsi que les
musiques. Je propose de commencer dans l’ordre.
Dans ce jeu il ne peut exister que cinq Sorcières, une pour
les quatre éléments basiques (Eau, Air, Feu et Terre) et une contrôlant le
Temps. En d’autres termes, ce sont les mages de ce jeu.
Mais un des points
intéressants, c’est qu’en plus de leurs pouvoirs elles emploient des chants aux
effets différents, comme des augmentations de statistiques pour votre équipe ou
une baisse pour l’ennemi, etc…
Bien entendu, ces effets pouvant inverser le
cours d’un combat, ils ne sont utilisables que sous certaines conditions.
Comme je le disais, dans son temps libre Alto peut améliorer
ses liens avec ses équipiers et de cette manière améliorer leurs compétences.
Cela prend la forme de plusieurs dialogues suivant une intrigue continue et
lorsque plusieurs de ces dialogues sont complétés cela donne lieu à
l’amélioration d’une compétence ou l’obtention d’une nouvelle capacité.
De fait
ce système s’apparente à des mécaniques que l’on peut voir dans des jeux comme
les Persona, de fait Stella Glow a été développé par Atlus USA (Atlus étant le
groupe à l’origine des Personas et des Shin Megami Tensei entre autres).
Enfin, les musiques. Certains pourraient dire que c’est
normal qu’elles soient bonnes si le jeu tourne autour d’elles, mais j’aimerais
dire que ce n’est pas parce que l’on centre un jeu sur un thème que l’on
réussit son pari.
Le seul reproche que je pourrais faire, c’est que les thèmes
propres à chaque région ne sont utilisés que durant les missions d’histoire.
Ils sont remplacés par la musique des premiers combats quand on y retourne en
mission libre.
Dans les autres points positifs comme négatifs, j’aimerais
évoquer les combats en mission libre plus durs que l’on peut débloquer avec les
pièces de jeu de la 3DS.
Il y a également le commerce qui n’est pas assez
équilibré, on gagne beaucoup trop d’argent comparé aux coûts/besoins en affrontant
des monstres grâce aux missions d’extermination (ou alors c’est parce que je
farm trop) ce qui rend le jeu très facile en terme de réserves.
Bref, je ne fais qu’énumérer les points que je juge
représentatifs. Sur ce je dois aller écouter des Sorcières dans ma cave.