dimanche 18 février 2018

Musicien, alchimiste et tueur



Ces trois mots représentent une partie des titres que porte le personnage de la série de romans de Patrick Rothfuss.

Son nom, parmi tant d’autres, est Kvothe. Un homme né au sein d’une troupe de comédiens ambulante. Il est au terme de sa vie et donne à un chroniqueur trois jours pour consigner ses mémoires.

Dès lors commence le récit de ce personnage singulier, aussi intelligent qu’il est arrogant.
Après le massacre de sa famille et de son professeur par des entités mystérieuses nommées Les Chandrians, il se retrouve à errer dans une ville et à devoir survivre comme un vaurien, usant de ses capacités de comédien et apprenant les méthodes des filous.

Mais sa rencontre avec Skarpi, un conteur déclamant une histoire parlant des Chandrians, réveille le désir de vengeance de Kvothe et le pousse à se diriger vers  l’Université où sont enseignées les connaissances les plus poussées de la magie, de l’alchimie et de bien d’autres sciences et où se trouvent parmi les ouvrages les plus rares et les plus vieux du monde. Il espère y trouver des pistes concernant les démons qu’il recherche mais découvrir quel est le Nom du Vent.

Un des points intéressant du livre est le retour au présent durant lequel Kvothe relate sa vie, non pas à cause du procédé en lui-même qui a déjà été exploité dans d’autres œuvres, mais parce que cela met en exergue la légende du protagoniste qu’il a bâtie de ses mains et qui a pris forme à peine quelques années avant le début du premier livre.

Légende qui a tant gagné en importance que son auteur est déjà connu à travers le monde et que des déformations de celle-ci se murmurent dans les villes comme s’en propageraient d’autres concernant des héros morts depuis déjà des siècles.

Ce que j’apprécie particulièrement est la manière dont a été écrit Kvothe. On a affaire à un personnage qui est loin d’être parfait. Il est plus souvent arrogant et sûr de sa propre intelligence qu’il ne réfléchis calmement et prend le temps d’analyser son adversaire. Cela lui joue par ailleurs de nombreux tours fâcheux pour le moins que l’on puisse dire.

Voilà qui conclut cet article, sur ce je vous laisse, je dois m’entraîner au Sympathisme dans ma Cave.

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