dimanche 24 novembre 2019

Ninja Potter

Est-ce que vous vous êtes déjà demandé ce qu'il se serait passé si Harry Potter avait été un Otaku ?
Moi non plus, mais Magickirua répond à cette question et ça donne Hachi Powaa à l'École des Otakus.

Pour simplifier à l'extrême, on prend Harry Potter et au lieu d'en faire un sorcier, on en fait un fan de pop-culture nippone.
Voilà pour le schéma de montage du Gunpla MP3.

Pour détailler davantage, on prend la saga Harry Potter et on l'adapte pour remplacer les cours de potion par l'enseignement des animés, les cours de Flitwick par des leçons sur les mangas et on modifie le Quidditch pour le rendre plus épique à regarder, tout en le laissant aussi déséquilibré que miss Rowling l'a voulu.
Et entre deux références à Hunter X Hunter ou tout autre manga/animé/jeux-vidéo/groupe d'idol (rayer la/les mention(s) inutile(s) ), on progresse à travers le parcours de notre cher sorcier balafré tout en suivant un chemin différent.

Car oui, cette saga remanie à sa sauce certains événements et ajoute sa touche personnelle à cette pâte de mochi qu'est la parodie.
Et le résultat a touché juste chez moi, j'ai plaisir à écouter et réécouter cette saga (avec modération bien sûr, comme le saké)
De plus, avec la constante augmentation de la taille de ma bibliothèque de mangas et de ma vidéothèque d'animés (si vous vous attendiez à autre chose derrière « taille de ma » vous avez un problème) je comprends de nouvelles références à chaque écoute.

Je ne voudrais pas trop en dévoiler, même si je trouve que j'en ai déjà dit beaucoup, mais sachez seulement qu'il existe une autre fiction sonore des mêmes créateurs se plaçant durant une coupe du monde de leur version parodique du Quidditch et les deux séries sont téléchargeables sur leur blog.

Sur ce je vous laisse, je retourne dans ma Cave, j'ai une analyse des six premiers épisodes de RahXephon à terminer pour demain.

dimanche 10 novembre 2019

Vision d'un Autre Monde

Hitomi est une lycéenne ordinaire à ceci près qu'elle possède un don de voyance.
Cela ne l'empêche pas de mener une vie normale et de vivre ses premiers émois amoureux.
Mais son paisible quotidien bascule lorsqu'elle se retrouve transportée sur le monde Gaïa où elle rencontrera Van Fanel, jeune souverain du royaume de Fanelia.
Ensemble, ils seront pris dans une guerre opposant le pays de Van à l'empire de Zaïbach.
Dans ce conflit, leur atout sera l'Escaflowne, une armure mécanique géante issue de la technologie d'un peuple disparu que seul Van peut piloter.

Tel est le point de départ de Vision d'Escaflowne, un animé de 26 épisodes datant de 1996 et produit par le studio Sunrise principalement connu pour les séries Gundam (dont je parlerai probablement à l'avenir).

Principalement destiné à une audience féminine (ce qui est assez rare dans le cas des séries de Mechas (pour rappel, les séries comportant des robots géants pilotés)) cette série a connu un énorme succès à sa sortie hors-Japon.

Reprenant des thèmes variés comme la nature violente de l'être humain ou la chevalerie, il dispose en outre d'un scénario profond et d'un traitement des personnages poussé.
Au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue, on plongera plus profondément dans le passé des protagonistes ainsi que celui des antagonistes.
Ce qu'on y trouvera n'est pas toujours ce à quoi l'on s'attend et une empathie envers les intéressés se crée.
Le tout servi par une bande-son composée par Yoko Kanno ("Porco Rosso", "Cowboy Bebop", "Cardcaptor Sakura", "Terror in Resonance") accompagnée par l'orchestre philharmonique de Varsovie (oui, ça fait clinquant, mais la qualité y est).

D'un point de vue visuel, on a un contraste entre l'ambiance médiévale de l'univers et la technologie des Guymelefs (les armures pilotées) ou même celle de l'empire de Zaïbach qui semblent comme issues d'un savoir-faire originaire d'un autre monde.
Une séquence marquante est l'activation de l'Escaflowne où l'on voit une partie du mécanisme actionnant les membres de l'assemblage et j'ai été bluffé devant l'imagination des créateurs qui ont représentés à base de pignons, de bras et de rouages ce que l'on ne voit pas dans d'autres œuvres du genre.

Je ne pense pas être en mesure de dire quoi que ce soit de plus et sur ce, je retourne dans ma Cave, j'ai un dragon à tuer.