dimanche 29 septembre 2019

Trésor Égyptien

Nous sommes au début du XXième siècle en Égypte, dans le petit village de Mit Rehina.
Rami est un jeune orphelin de 11 ans vivant avec son grand frère marchand de tapis.
Un jour une équipe archéologique s'installe à proximité du village et par un concours de circonstances, notre jeune protagoniste se retrouve à travailler pour le directeur des fouilles.
Commence alors une belle histoire d'amitié entre le jeune garçon et le scientifique qui conduira à une fable sur l'amitié, l'importance de la culture et la force de l'éducation.

Je parle ici du livre « Le Trésor d'Hor Hotep » de Katia Sabet édité chez Gallimard que j'ai découvert à l'âge de 11 ans.
Je ne sais plus combien de fois j'ai lu et relu cette œuvre, en revanche je sais que malgré mes goûts en matière de livres qui portent davantage sur des aventures peu réalistes j'aime toujours autant ce livre alors que j'ai largement passé la vingtaine.

Cela peut vous sembler un argument assez arbitraire et je le conçois, car après tout il est purement subjectif, cela dit je ne compte pas tant de livres que j'ai lu au début de mon adolescence que j'ai autant de plaisir à lire à l'heure actuelle.
J'irais même plus loin car avec l'âge et la maturité certaines scènes me touchent bien plus aujourd'hui.

Certes, l'intrigue est relativement simple afin d'être accessible aux plus jeunes, mais certaines scènes traitent de sujets matures et ne prennent pas de pincettes en passant les détails.
En résumé, ce livre s'adresse à la jeunesse sans pour autant l'infantiliser.

Sur ce, je vous laisse et je retourne dans ma Cave explorer une tombe pharaonique.

dimanche 15 septembre 2019

Objection !

À l'origine cette exclamation se trouve généralement un avocat qui a trouvé une faille dans la défense adverse et s'apprête à faire voler en éclat l'argument présenté par la partie adverse, ou plus simplement un élément énoncé ne peut pas être pris en compte (du moins je le suppose, je ne suis jamais entré dans un tribunal).
À vrai dire, ma seule expérience avec ce mot vient de la série de jeux « Ace Attorney » développés par Capcom.
Ce qui tombe bien car c'est justement le sujet de cet article.

Dans cette série, on incarne un avocat de la défense dont le but est, cela coule de source, d'innocenter son client bien que les circonstances pointent toutes en direction de sa culpabilité.
À cette fin, il sera nécessaire d'aller sur les scènes de crimes afin de trouver des indices et des preuves qui auraient pu échapper à la police, interroger les témoins et trouver les contradiction dans leur propos et, bien évidemment, d'affronter le procureur au tribunal durant des joutes verbales et argumentaires prenantes.

Bien sûr, vous aurez remarqué des points qui divergent de la réalité comme par exemple un avocat qui interroge des témoins sur les lieux du crime.
Ce jeu ne se veut pas réaliste, bien au contraire (d'ailleurs j'ai failli bloquer à la première enquête lorsque j'ai été confronté au choix de fouiller un tiroir dans une chambre d'hôtel, je me suis dit "Mais c'est légal ça ? Je veux dire, est-ce que cette preuve sera acceptée au tribunal ?" et la réponse est oui) ne vous posez pas trop de questions concernant la légalité de certaines actions, le jeu passe outre sauf dans certains cas scénaristiques.

Mais si cette série est connue, c'est principalement pour les séquences du tribunal où le sens du détail du joueur sera mis à rude épreuve lors des contre-interrogatoires où il faudra présenter les bonnes preuves au bon moment et poser les bonnes questions ce qui est loin d'être toujours évident car il faut faire très attention à la question à laquelle il faut répondre.
Si par exemple vous repérez une incohérence dans le discours du témoin mais qu'il n'est pas question de ce point précis dans le procès vous perdrez des points de confiance auprès du juge et les perdre tous signifie perdre la partie.

Je ne peux pas parler de ce jeu sans évoquer les musiques et qu'est-ce qu'elles sont bien !
C'est très simple, une grande partie des gens, à défaut de connaître le jeu, connaissent le thème « Pursuit ~ Cornered » (plus spécifiquement celui du premier volet de la série, cette piste changeant avec chaque épisode) qui est la musique qui se lance lorsqu'une séquence capitale du procès est sur le point de se clore sur une victoire du joueur.
Ensuite, comme dans la majeure partie des jeux, les personnages récurrents ont droit à leur thème spécifique et les retrouver d'un jeu à l'autre est toujours plaisant.

Et puisqu'on les évoque, parlons justement de quelques personnages.
Le plus connu est sans l'ombre d'un doute Phoenix Wright, le protagoniste des trois premiers jeux reconnaissable à sa coiffure en piques pointant vers l'arrière et son costume bleu ; on a ensuite Benjamin Hunter, procureur et rival de Phoenix auquel il doit ses premières défaites dans un tribunal ; puis Maya Fey medium et amie proche de Phoenix qui met ses pouvoirs à son service lors de ses enquêtes ; et terminons avec Dick Tektiv (oui, le jeu use et abuse de jeux de mots lorsque l'on en vient aux noms des personnages et celui-ci n'est pas le pire, attendez de rencontrer Flavie Eïchouette) inspecteur un peu gaffeur mais avec un bon fond qui est généralement appelé pour présenter les affaires au tribunal.

J'espère que cet article vous a intéressé et sur ce, je vous laisse, je retourne dans ma Cave le procès va commencer.

dimanche 1 septembre 2019

Le Clown Sauveur de Monde

Connaissez-vous Kingdom Hearts ?
Si ce n'est pas le cas, il s'agit d'une licence de J-RPG (Japanese Role Playing Game) les plus connues mélangeant Final Fantasy (une autre licence très célèbre de J-RPG) et les univers de Disney et dont le scénario échappe de toute évidence à son auteur, Tetsuya Nomura.

Eh bien aujourd'hui nous n'allons pas en parler, du moins pas directement.
Car ce qui nous intéresse aujourd'hui est la saga parodique intitulée "Kingdom Paf" créée par Isthun.

Comme dans les jeux, on y suit Dora (parodie du personnage Sora, protagoniste de la série originale) porteur de la Keyblade, une arme prenant la forme d'une clef et ayant le pouvoir de sceller le coeurs des mondes afin de les empêcher de sombrer dans les ténèbres.
Seulement, loin d'être un héros en armure blanche sans peur et sans reproche, il se préoccupe plus de retrouver la nana avec laquelle il veut coucher ainsi que de savoir d'où se trouvent son prochain verre d'alcool et sa nouvelle dose de drogue.

Il ne sera pas seul cependant car le roi de Disneyland a ordonné à son magicien royal, un canard débile nommé Cobalt (parodie de Donald Duck), et au capitaine de la garde, un chien stupide répondant au nom de Gecko (qui n'est autre que Dingo), de chercher le porteur de la Keyblade.

Et bien entendu, la coopération ne sera en rien aisée car si Gecko est réellement idiot, Cobalt est loin d'avoir perdu son cerveau et son ego non plus d'ailleurs.
Ce qui mènera à bien des tensions dans le groupe et nombres des situations comiques en découleront, car oui, je ne l'ai pas précisé mais c'est une série comique (même si le terme de "parodie" a dû vous mettre la puce à l'oreille).

Bien sûr, toute aventure héroïque implique d'affronter un ou plusieurs ennemies et ceci prennent la forme des Sans-queues des êtres de ténèbres ne possédant pas de verge sous le contrôle de la terrible CIA (Confédération Intermondiale des Anfoirés) dont l'objectif est de prendre le contrôle de l'univers (car quitte à être un antagoniste autant prendre des plans classiques comme ça on se trompe pas) et qui a pris sous son aile Ricouille, une ancienne connaissance de Dora qui recherche la puissssssssssssance (sauf erreur de ma part il y a douze "s") afin de se débarrasser ce dernier et d'avoir Canarie (la nana susmentionnée) pour lui seul.

Un des gros points forts de cette saga est, selon moi, l'appropriation de l'univers par son créateur qui le détourne selon ses règles et avec brio, rajoutant sa patte à l’œuvre originale et intégrant des points au scénario tout en respectant la trame principale.
On a donc accès à un florilège de gags absurdes (dont je ne vais pas donner d'exemples parce que sorti du contexte c'est moins drôle et que j'en ai déjà lâché quelques-uns plus tôt) brisant parfois le quatrième mur.


Et bien entendu, afin de découvrir la série, vous n'avez qu'à suivre ce lien.

Sur ce, je vous laisse, je dois aller dans ma Cave, un certain Jean-Hubert m'a défié au catch.