dimanche 23 juin 2019

L'Arbre Éclaire la Forêt

L'Arbre des Esprits est le gardien de la foret de Nibel, ainsi que le père des Esprits Gardiens. Mais lors d'une nuit de tempête, Ori, l'un·e de ses enfants, est séparé·e de lui puis il est attaqué par une chouette géante qui lui vole la source de sa lumière.
Incapable de maintenir l'équilibre des éléments, l'Arbre se met à dépérir et avec lui toute la forêt de Nibel.


Pendant ce temps, Ori a été recueilli·e par Naru avec laquelle iel écoule des jours paisibles mais ce bonheur vole en éclat avec le manque de nourriture et la mort de la mère adoptive de notre protagoniste.
Fortement attristé·e, Ori quitte son foyer et de fil en aiguille va partir en quête pour régénérer les éléments et sauver son foyer.


Voilà, ça a pris un peu de temps, mais je viens de vous résumer le point de départ du jeu "Ori and the Blind Forest" un metroidvania (si vous ne savez pas ce qu'est un metroidvania, je vous conseille d'aller sur cet article où j'explique le concept) créé par Moon Studios et originalement publié en 2015 avant d'être supplanté en 2016 par sa version "Définitive".


Graphiquement, le jeu emprunte beaucoup à l'univers des films Ghibli et on y retrouve les contrastes de couleurs et de lumières si chers à ce studio.
On passera tour à tour de l'environnement très vert et lumineux d'un bosquet à l'ambiance plus sombre et renfermée d'une grotte inondée.
L'observateur attentif pourra remarquer dans les décors des références à d'autres jeux vidéo comme « The Legend of Zelda » ou en encore la série « Mario » pour ne citer que ceux-ci.


Les musiques ne sont pas en reste (comme j'ai tendance à le dire à chaque fois à ce qu'il semble) et les accords de piano accompagnés de hautbois et de flûte relevés par des percussions rythmant le tout avec maestria sont tout simplement magnifiques à mon sens, cette alchimie déjà parfaite est sublimée par le voix d'Aeralie Brighton (je n'aime pas abuser de tant de superlatifs en temps normal, mais il arrive rarement que les musiques d'un jeu me touchent à ce point).
Il m'est arrivé de mourir de nombreuses fois au même endroit dans le jeu ce qui impliquait que je devais entendre la piste encore et encore mais je ne m'en suis pas lassé pour autant.


Au niveau du gameplay, le joueur contrôle Ori qui de base ne peut que courir et sauter.
Très vite Seyn le·la rejoint et lui octroie la capacité de tirer pour éliminer ses ennemis.
Au cours du jeu, on trouvera des Arbres Ancestraux qui représentent le lieu de repos d'autres Esprits Gardiens morts.
Chacun d'eux offrent à Ori une nouvelle capacité (escalade, double-saut, etc...) qui permettront l'exploration de nouvelles parties de la carte ainsi que d'accéder à des zones secrètes offrant l'accès à des réserves de vie et d'énergie ou bien à des points de compétences ou d'expérience.
En parlant de compétences, Ori possède trois lignes de capacités dont le coût d'achat augmente progressivement et qui débloqueront divers effets tels que la réduction des dommages encaissés, l'augmentation des dégâts infligés aux ennemis ou encore la possibilité de voir les zones cachées dans le décors.


Je ne parlerai pas en détail du scénario afin de ne rien vous gâcher, mais je l'ai trouvé très beau et attendrissant et je me suis très vite attaché aux personnages.
La narration est relativement minimaliste et les personnages, pour la plupart, ne s'expriment pas autrement que par leurs cris.
Au final, pour les comprendre il faudra lire leurs expressions faciales afin de connaître leurs émotions et cela n'a rien d'insurmontable rassurez-vous.


Voilà, j'en ai fini pour cet article et sur ce, je retourne dans ma Cave je dois prendre soin de mes Arbres Ancestraux.

dimanche 9 juin 2019

Voyage dans les Cacaoraïbes

Nous sommes en 1680, à l'époque où les pirates font régner la terreur sur les mers. La compétition est rude et les traîtrises nombreuses.
Aussi, les pirates français sous les ordres de Gérard de la Turbule ont-ils créé Utotor, machine qui doit les aider à prendre l'avantage sur leurs adversaires ainsi qu'à mettre la main sur le Caco qui Tue.

C'est de cette façon que vont se mettre en place les éléments du "Cacao qui Tue" une saga MP3 de 2014 réalisée et produite par un équipage de professionnels issus du théâtre, des écrans (petits et grand) mais également du doublage.

Au cours de l'histoire, nous rencontrerons divers personnages tous plus bariolés les uns que les autres et aux tendances musicales certaines, tels John B dit "The Singing Bastard" ou encore Pier Kraft le poète Batave.
Mais comme vous vous en doutez, s'il y a du cacao, il y a des chocolatiers, ainsi l'équipage Belge du Cuistax dirigé par Hööst Gueuze de Lambic, lui-même épaulé par Philomène Ganache une experte en chocolaterie, pédalera avec ardeur (et très souvent dans la semoule) afin de mettre la main sur ce trésor goûtu.

Chaque épisode apporte son lot de gags et de situations rocambolesques, allant du simple anachronisme à la sélection d'une aventure dans le pur style de la Roue de la Fortune.
Jamais au cours des 10 épisodes je n'ai eu l'impression de m'ennuyer et suivre cette série a été un véritable plaisir.

Les musiques ne sont pas en reste et s'accordent à chaque occasion au lieu où se déroule l'action, bien rythmées et orchestrées, on prend plaisir à les écouter (j'ai un gros faible pour le thème introduisant les épisodes) et je ne parle pas des chansons qui sont tout bonnement hilarantes.

Que dire de plus ? Mais oui, c'est évident ! Où donc trouver ces épisodes ? Eh bien c'est très simple, vous n'avez qu'à accoster dans ce port et vous y trouverez votre bonheur.

Sur ce, je retourne dans ma Cale, je dois étudier mes cartes nautiques. Non, je ne vais pas prendrr du Rhum !