dimanche 21 juillet 2019

La Vengeance du Corbeau

Chaque année à Detroit, le 30 Octobre a lieu la Nuit du Diable durant laquelle les criminels s'en donnent à cœur joie.
Un jeune couple, Erica Draven et Shelly Webster, doit se marier le lendemain, le jour de Halloween.
Enfin, c'est ce qui se serait passé si des délinquants n'étaient pas entrés chez eux par effraction avant de violer puis tuer Shelly et poignarder et tirer su Eric avant de le jeter à travers la fenêtre.
Un an plus tard, Eric revient d'entre les morts bien décidé à se venger.

Et c'est ainsi que commence "The Crow", film d'Alex Proyas sorti en Mai 1994 et dont la production a été marquée par la mort de l'acteur principal, Brandon Lee (et comme le précise Anubis dans les  commentaires, que je vous invite à lire au passage, fils du bien célèbre Bruce Lee) incarnant le personnage d'Eric Draven, en plein tournage touché par une balle par accident.

On y trouve une esthétique très sombre proche des films d'horreur mais rassurez-vous il s'agit d'un film de super-héros, du moins dans l'idée car si on colle à la notion du justicier masqué, alors on en vient des types comme superman ou batman qui parviennent à vaincre l'ennemi et à le livrer aux forces de l'ordre.
Ici rien de tout ça, The Crow a des pouvoirs mais il ne cherche que la vengeance.
Peu lui importe la justice des Hommes, il tuera tous ceux qui lui ont causé du tort.
Pas de rédemption possible pour l'ennemi donc, par conséquent beaucoup diront que le film n'est pas moralement pertinent et je ne peux pas les contredire sur ce point, je dois personnellement avouer que voir un film où une vengeance est menée d'un bout à l'autre est très appréciable.
Fondamentalement, le film est assez manichéen.

Pour ce qui est des personnages, on trouve ceux du côté du bien comme Albrecht, le flic intègre, ou Sarah, la gamine qui s'est liée d'amitié avec le couple.
De l'autre on trouve toute la lie Detroit, des criminels infâmes et amoraux, que l'écriture rend détestables à souhait.
Vous voulez les détester ? Aucun problème, les auteurs ont bien fait leur taf à ce niveau.

Et pas qu'à ce niveau d'ailleurs, l'ambiance sombre est très bien travaillée, mais le film sort parfois de cet abysse profond pour faire voir au spectateur des moments de clartés.
Moments qui permettront à Eric de se souvenir que le beau existe en ce monde.

Et bien sûr, la bande-son n'est pas en reste. Les musiques, composée par Graeme Revell, sont surtout marquée par une ambiance mystique tribale avec beaucoup de percussions et alternent occasionnellement avec des morceaux plus légers ou des violons donnent une sensation de calme à la scène.
Je suis tout particulièrement accroché par celui s'intitulant « Believe in Angels » qui présente un des leitmotivs musicaux du film.

Je pense en avoir dit assez et sur ce, je retourne dans ma Cave, je dois vérifier si l'éclaircie vient après la pluie.

3 commentaires:

  1. Je rajouterais deux choses à ton article:
    D'une part, le film the crow (issu du comic américain éponyme) réunit la totalité des éléments qui lui ont permit d'être une référence dans le milieu gothique.
    Ensuite tu parles de la mort tragique de l'acteur en plein tournage, mais je pense qu'on peut aussi préciser qu'il était le fils d'un autre acteur chinois très célèbre, un certain Bruce Lee


    Anubis

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    1. Merci beaucoup de donner ces précisions.

      Cela peut paraître un peu malhabile de ma part, mais je ne pouvais pas parler de ce que j'ignore dans cet article.
      Aussi l'impact du film sur le milieu gothique m'est complètement passé à côté.

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  2. Il commence à tomber dans l'oubli, ce film. Il date quand même. Je ne sais pas s'il touche les nouvelles générations emo; en revanche moi qui ai beaucoup fréquenté le milieu, je ne compte plus le nombre de goths qui avaient un chat blanc nommé Gabriel que j'ai pu rencontrer ;)

    Anubis

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