dimanche 13 mai 2018

Marcher, Contrer le Vent


Dans un monde cinglé par des vents d’une violence parfois inouïe, une équipe de vingt-trois hommes et femmes décide de marcher à contrevent pour en découvrir sa source. Tel est le but de la Horde.

Et tel est également le court résumé de la Horde du Contrevent, roman mélangeant Science-Fiction et Heroic Fantasy issu de l’imagination d’Alain Damasio.


Nous suivons, au cours de l’aventure, les points de vue de chacun des vingt-trois membres de la Horde et quand je dis chacun des membres, je n’exagère en rien
Ils possèdent chacun leur façon de penser et de s’exprimer, et ont tous un symbole distinctif affiché en début de paragraphe lorsque vient leur tour de parler. Ce qui, en mon humble opinion, relève du tour de force en terme d’écriture.
Chacun d’entre eux a une mission bien spécifique, l’un sera en charge de décrypter les vents, une autre devra s’occuper du feu, celui-ci répare les outils, celle-ci cherche l’eau, etc…

Ils font preuve d’une discipline et d‘une coordination parfaite, il suffit que Golgoth, leur chef, hurle un ordre pour qu’il soit aussitôt exécuté.
Cet esprit d’équipe est extrêmement important lorsqu’ils font face à un furvent, la forme du vent la plus violente qu’ils connaissent devant laquelle tout est emporté, humains comme maisons.
Mais cela sera-t-il suffisant pour atteindre l’extrême-amont renfermant, ils l’espèrent, le secret du vent alors que trente-trois hordes se sont déjà succédées auparavant sans jamais y parvenir ?

J’aime beaucoup ce livre mêlant admirablement des éléments de science-fiction et le d’heroic fantasy. De par sa narration à travers différents points de vue on obtient une vision globale des motivations de chaque personne composant le groupe et il apparaît que tous ne sont pas impliqués au même degré, et cela pourrait bien nuire à la cohésion du groupe.

Bien entendu, à travers les yeux des marcheurs est décrit le monde qu’ils traversent et l’on découvre au fur et à mesure du récit une nature bien étrange où les méduses volent au milieu des nuages et dans laquelle d’étranges amas de matières altèrent toute matière vivante passant à travers eux.
On y découvre aussi les engins construits par les autres voyageurs et qui se servent du vent pour se déplacer, mais également grâce à un système de sirènes leur permettant de repérer les ports où ils peuvent s’amarrer.

J’aimerais parler davantage de cette œuvre, mais je crains vous avoir déjà gâché une bonne partie de la découverte aussi vais-je m’arrêter ici.

Cela dit, comme d’habitude j’espère vous avoir donné envie de lire ce livre et sur ce je vous laisse, je dois aller me planquer dans ma Cave car un furvent arrive.

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