Un homme vient de démissionner de manière fort violente. Il
rentre chez lui. Il n’a pas vu le corbillard conduit pas un inquiétant
croque-mort qui l’a pris en filature. Arrivé chez lui, il fait sa valise,
se préparant pour une destination inconnue. Mais un gaz est injecté
dans sa maison par son poursuivant. Il voit les immeubles de Londres danser
devant ses yeux, avant de sombrer dans l’inconscience. Alors qu’il se réveille,
il découvre un étrange village. Et c’est là que commence sa lutte pour
préserver son identité.
Excusez cette introduction un peu longue, il s’agit là de l’ouverture
du Prisonnier. Il s’agit d’une série télévisée d’espionnage, de science-fiction
et de drame psychologique, diffusée entre 1967 et 1968.
Nous y suivons Numéro 6, un ancien agent des services
secrets britanniques qui a démissionné pour des raisons que les dirigeants du
Village veulent savoir. Pour les connaître, ils n’hésiteront pas à déployer des
mesures plus extrêmes les unes que les autres (drogues, manipulation mentale,
etc…), chaque Numéro 2 se succédant aux commandes du Village ayant sa personnalité
et donc sa manière de procéder.
Bien sûr, le Prisonnier voudra s’échapper, mais chaque
tentative de rébellion provoque l’apparition du Rôdeur, cette inquiétante sphère
blanche gardienne du lieu qui inspire la terreur chez tous les habitants.
Après ce résumé du scénario, passons aux points forts de
cette série. Elle est certes vieille et certains plans peuvent faire sourire le
spectateur actuel, mais il faut se placer dans le contexte de l’époque. Ainsi
cette série fit apparaître de téléphones sans fil ! Oui, je sais, ça peut
sonner ridicule, mais à l’époque il s’agissait d’une véritable révolution.
Ensuite, les thèmes abordés restent actuels, je ne vais pas les développer pour
ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.
Enfin, de nombreuses idées
réexploitées depuis cette époque (telles que le transfert de conscience, l’ordinateur
omniscient ou encore la simulation de vie) apparaissent dans cette série tout
en restant parfaitement bien intégrées à l’univers.
Si le cœur vous en dit, voici le générique extrait du
premier épisode de la série:
À présent, je dois aller vérifier qu’il n’y a pas de Village
dans ma Cave.
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