vendredi 2 juin 2017

Mystères Chinois



Nous allons aujourd’hui voyager en Chine, plus précisément sous la dynastie des Tang, autrement dit, le septième siècle de notre ère.

Le sujet de cet article n’est autre que les enquêtes du Juge Ti.

Il s’agit d’une série de livres apportées en Occident par Robert Van Gulik. Arrêtons-nous brièvement sur cet homme, il s’agit d’un diplomate Hollandais décédé en 1967. Sinologue réputé, il s’est servi de ses vastes connaissances pour assoir son roman de détails réels et réalistes. Son œuvre part d’un livre qu’il a traduit et s’intitulant : « Trois Affaires Criminelles Résolues par le Juge Ti » à partir de ceci, il écrit lui-même les enquêtes du célèbre Juge. Fin de la parenthèse.

Parlons à présent du personnage

Le Juge Ti, de son nom complet Ti Jen-Tsie est un personnage historique, né en 630 et mort en 700. Entre autres accomplissements, il fut anobli par l’impératrice Wu Zetian qui lui accorda le titre de Duc, qu’en temps normal seuls des parents de la famille impériale reçoivent ce que Ti n’était pas.

Passons maintenant aux livres en eux-mêmes. Il s’agit d’enquêtes policières menées par le Juge et ses acolytes que l’on retrouve régulièrement, à savoir le Sergent Hong un serviteur de longue date de la famille du Juge, Tao Gan un ancien escroc aux multiples talents pour le déguisement et le cambriolage, Tsiao-Taï et Ma Jong deux colosses autrefois bandits de grand chemins et experts dans les arts-martiaux.

Le schéma classique d’une histoire démarre avec une affaire présentée au Juge qui lance une enquête, très souvent alors qu’il cherche des indices un second cas se présente à lui soit lors d’une audience, soit parce qu’au cours des recherches, il trouve des éléments l’orientant vers un autre mystère. Et au cours de la seconde enquête, un troisième cas est révélé.

Il arrive également très souvent que des pistes permettant de résoudre une affaire soient trouvées au cours des investigations sur les autres affaires. Et le Juge n’hésite pas à se servir de méthodes peu conventionnelles pour obtenir preuves et aveux (Déguisements, mise en scène) et une certaine partie d’entre eux ne passerait pas de nos jours.

Une autre force de ces livres est le très haut niveau de détail des coutumes et aspects culturels de cette époque. Ainsi, grand nombre d'éléments donnés sur les classes sociales des personnages sont véridiques, il en va de même pour les sentences appliquées.

J'espère vous avoir donné envie de lire ces livres et sur ce, je retourne dans ma cave.

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