Nous nous retrouvons aujourd'hui pour parler d'un autre œuvre de Nisio Isin (auteur dont j'avais déjà parlé dans cet article sur Katanagatari)
Aujourd'hui nous allons nous pencher sur l'adaptation animée de Bakemonogatari (un mot valise composé de "bakemono", qui veut dire monstre et "monogatari" qui veut dire histoire dans un principe similaire au titre de Katanagatari)
Nous y suivons Koyomi Araragi un lycéen ordinaire, ou plutôt ce qui semble en être un.
En effet, Koyomi n'est pas réellement humain, car après avoir été attaqué par Kiss-Shot Acerola-Orion Heart-Under-Blade (oui c'est long) une vampire qui le transforme à son tour en être de la nuit.
Après bien des péripéties, il parvient à redevenir humain mais a gardé des caractéristiques de suceur de sang.
Alors qu'il grimpe les escaliers de son lycée, une condisciple, nommée Hitagi Senjougahara, tombe sur lui. La rattrapant il ne peut s'empêcher de remarquer qu'elle n'a pas le moindre poids.
Commence alors pour ce jeune homme une série d'aventures au cours desquelles il va, assisté par un spécialiste du paranormal nommé Meme Oshino, résoudre des cas de personnes frappées par des possessions par des esprits plus ou moins belliqueux voire à carrément affronter des monstres.
Mais son objectif reste le maintien de l'équilibre des forces.
Ce qui fait le charme de cette série, c'est la manière dont les plans sont réalisés donnant la sensation d'irréelle permettant l'immersion du spectateur dans l'intrigue, un point assez intéressant est que l'un des seuls endroits où il existe un semblant de normalité est paradoxalement, l'antre de Meme où il gère les problèmes liés au surnaturel.
L'autre étant l'intérieur du lycée où Koyomi fait ses études. Et je précise bien l'intérieur car une fois dehors, tout semble étrangement disproportionné.
Pour ce qui est des personnages, hormis dans des scène racontées par les protagonistes, on ne verra presque aucun personnage de figuration ou secondaire, cela renforce encore le sentiment d'isolement de ceux qui sont en contact régulier avec le paranormal.
Chacun d'eux est d'ailleurs très bien écrit et à ses qualités, ses défauts et ses excentricités propres.
Les musiques quant à elles sont plus présentes pour donner une ambiance de fond plutôt que d'être entendue par-dessus l'action, aussi je ne trouve pas réellement de moyen d'en parler plus que ça.
Enfin, si vous préférez lire à regarder un épisode, sachez que le premier tome de la série est sorti n France édité chez Pika.
Sur ce, je vous laisse, je dois retourner dans ma Cave, un rituel de purification m'attend.
Bienvenue à vous dans ma Cave.
Ici, vous pourrez trouver divers articles traitant aussi bien de mangas que de livres ou de jeux vidéo ainsi que quelques autres sujets.
Je vous souhaite une bonne lecture, une bonne visite et une bonne soirée/journée/nuit/semaine/année/Pâques (rayer les mentions inutiles et adapter cette dernière formule à votre convenance)
dimanche 18 août 2019
dimanche 4 août 2019
Une Grande Aventure
Alors certes, ce
titre est très générique et pourrait s'accorder avec beaucoup d’œuvres, mais j'ai choisi ce titre avec le manga « Pokémon,
La Grande Aventure » en tête.
Cette série, écrite
par Hidenori Kusaka et dessinée par Mato pour les 9 premiers tomes
puis par Satoshi Yamamoto à partir du tome 10, suit les
pérégrinations des protagonistes des jeux de la série principale.
Et quand je dis
« protagonistes », je parle des personnages incarnés par
le joueur et leurs rivaux, en aucun cas je ne fais référence à
Sacha du dessin animé (même si la première traduction nommait
Rouge, le protagoniste de la première génération, Sacha)
Alors, pour poser
les bases, hormis l'univers et les mécaniques générales, ne vous
attendez pas à beaucoup de ressemblances avec le dessin animé.
Le manga aborde des
thématiques assez sombres avec des morts de personnages et de
pokémons (On voit entre autres un Arbok se faire trancher en deux)
et certaines entrées du pokédex sont respectées quant au
comportement de certaines des créatures du jeu.
L'ajout de certains
personnages originaux en tant que protagonistes est également une
des forces de la série.
Ici, les champions
d'arène ont une fonction supérieure à celle des jeux et leur
expertise dans le domaine des pokémons les fait agir hors de leur
arène.
Autant dans les jeux
on a l'impression que le premier champion est plus faible que les
autres (ce qui est logique vu que le jeu doit présenter une courbe
de progression au joueur), autant ici leur force et leur maîtrise du
dressage est indiscutable.
Et bien entendu,
étant humains, l'attrait du pouvoir et/ou de l'argent peut les faire
pencher du côté des organisations criminelles, contrairement aux
jeux où ils sont représentés comme fondamentalement opposés à
celles-ci (avec peut-être une ou deux exceptions du flemmard je-m’en-foutiste local)
Bref, le scénario
est très bien écrit et assez mature malgré le fait qu'il soit
adressé à un public relativement jeune et il respecte l'esprit de
la série, à tel point que Satoshi Tajiri, le créateur de la série,
a soutenu l’œuvre disant de celle-ci : « C'est le manga
qui ressemble le plus au monde que j'ai voulu transmettre. »
J'espère que vous
donnerez sa chance à cette série et sur ce, je vous laisse et je
dois retourner dans ma Cave astiquer ma collection de badges.
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