Macbeth semble ne pas pouvoir être plus en état de grâce, il
a exécuté un traître au royaume d’Écosse et a récupéré son titre par décision du
Roi Duncan, mais de sombres sorcières ont révélé au juste noble qu’il serait
souverain à la place de son suzerain, mais que son ami Banquo serait l’origine
des monarques suivants.
Sa convoitise et son ambition ainsi attisées, Macbeth va
entamer une longue descente dans les Enfers et la bestialité.
Voilà le point de départ de « Macbeth », tragédie
que William Shakespeare rédigea aux alentours de 1606.
Au fil du texte, l’auteur de Stratford-upon-Avon dépeint une
descente lente et inéluctable de son personnage dans la folie et la paranoïa.
En parallèle, les autres protagonistes de la pièce qui s’organisent
pour le renverser se donnent des masques de violence qui ne leur vont pas.
J’ai beaucoup apprécié les jeux de miroir et de vases communicants
mis en place au long des cinq actes de la tragédie.
De même, la façon dont la culpabilité de Macbeth le rend fou
et est représentée à travers les visions est une preuve supplémentaire de la
maestria dont Shakespeare a déjà fait montre maintes fois dans ses œuvres précédentes.
En cela, on pourrait avancer que « Macbeth » est l’aboutissement
de sa réflexion sur le mal.
« Certaines âmes ont des dents. N’éveillez pas leur
faim » écrivait Victor Hugo à propos de cette pièce et l’on comprend bien
pourquoi.
Parler d’une pièce de théâtre est une expérience
intéressante et sur ce, je vous laisse, je dois retourner dans ma Cave, je
crois que trois sorcières m’appellent.
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