X, Y et Z trois lettres qui peuvent à la fois tout signifier
ou bien rien du tout. Dans le cas présent, il s’agit de la signature avec qu’utilisent
les clients du City Hunter aussi connu sous le nom de Ryô Saeba. Aujourd’hui
nous allons nous intéresser à l’œuvre de Tsukasa Hôjô, qui est arrivée en
France dans les années 80 sous le nom de Nicky Larson.
Ryô est un « nettoyeur » (comprendre tueur à gage)
Tokyoïte qui accepte à peu près tous les contrats qu’on lui propose (plus
particulièrement si c’est une belle cliente). Il est extrêmement doué dans son
domaine et accomplis des prouesses lors de ses missions.
Il est épaulé par son ami Hideyuki Makimura, un ancien
policier qui l’aide à trouver et à remplir ses contrats. Il sera cependant vite
remplacé par sa jeune sœur Kaori et celle-ci aura fort à faire pour garder la
libido de son partenaire sous surveillance.
Car un des problèmes de Ryô est son fort attrait pour la
gent féminine, attirance qui se remarque assez (trop) bien physiquement. Cela
entraîne parfois de problèmes financiers car des contrats juteux sont souvent
écartés parce que le commanditaire est un homme.
Au cours de ces péripéties, quelques personnages
reviendront, comme par exemple Umibôzu un autre nettoyeur qui est tantôt un
allié, tantôt un adversaire de Ryô (ceux-ci se connaissant depuis plusieurs
années).
On retrouvera également plusieurs fois Saeko Nogami, une
policière de haut vol qui demande souvent l’aide de notre héros lors de mission
un peu en marge de la loi, aide qui sera apportée avec un peu de réticence
Saeko lui devant un grand nombre de faveurs qu’elle se débrouille très bien
pour esquiver.
Un des côtés que j’apprécie beaucoup dans ce manga, c’est la
manière dont l’auteur jongle à la perfection entre les moments comiques et
légers où par exemple Ryô va tenter de draguer une femme et se ramasser le
fameux marteau de 100 tonnes sur la figure, et ceux plus sérieux et sombres
lors des missions.
De plus, un des autres points forts est l’écriture et
l’évolution des personnages. À aucun moment on ne verra un personnage rester le
même après une situation importante et même les personnages secondaires qui
n’apparaissent que le temps d’un contrat ont une histoire suffisamment bien
développée pour qu’ils ne paraissent pas plats et sans personnalité.
Le dessin n’est pas en reste et la précision en est
exemplaire. De nombreux plans mériteraient l’appellation de
« culte ».
Je sais que City Hunter est un manga très connu et que de
nombreuses critiques ont été faites dessus (je recommande particulièrement
celle du Chef Otaku dont je partage certains points de vue), mais je voulais
vraiment en parler tant il me marque.
Sur ce, je vous laisse et je vais m’entraîner au tir dans ma
Cave.
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