dimanche 7 janvier 2018

XYZ



X, Y et Z trois lettres qui peuvent à la fois tout signifier ou bien rien du tout. Dans le cas présent, il s’agit de la signature avec qu’utilisent les clients du City Hunter aussi connu sous le nom de Ryô Saeba. Aujourd’hui nous allons nous intéresser à l’œuvre de Tsukasa Hôjô, qui est arrivée en France dans les années 80 sous le nom de Nicky Larson.

Ryô est un « nettoyeur » (comprendre tueur à gage) Tokyoïte qui accepte à peu près tous les contrats qu’on lui propose (plus particulièrement si c’est une belle cliente). Il est extrêmement doué dans son domaine et accomplis des prouesses lors de ses missions.


Il est épaulé par son ami Hideyuki Makimura, un ancien policier qui l’aide à trouver et à remplir ses contrats. Il sera cependant vite remplacé par sa jeune sœur Kaori et celle-ci aura fort à faire pour garder la libido de son partenaire sous surveillance.
Car un des problèmes de Ryô est son fort attrait pour la gent féminine, attirance qui se remarque assez (trop) bien physiquement. Cela entraîne parfois de problèmes financiers car des contrats juteux sont souvent écartés parce que le commanditaire est un homme.


Au cours de ces péripéties, quelques personnages reviendront, comme par exemple Umibôzu un autre nettoyeur qui est tantôt un allié, tantôt un adversaire de Ryô (ceux-ci se connaissant depuis plusieurs années).

On retrouvera également plusieurs fois Saeko Nogami, une policière de haut vol qui demande souvent l’aide de notre héros lors de mission un peu en marge de la loi, aide qui sera apportée avec un peu de réticence Saeko lui devant un grand nombre de faveurs qu’elle se débrouille très bien pour esquiver.


Un des côtés que j’apprécie beaucoup dans ce manga, c’est la manière dont l’auteur jongle à la perfection entre les moments comiques et légers où par exemple Ryô va tenter de draguer une femme et se ramasser le fameux marteau de 100 tonnes sur la figure, et ceux plus sérieux et sombres lors des missions.

De plus, un des autres points forts est l’écriture et l’évolution des personnages. À aucun moment on ne verra un personnage rester le même après une situation importante et même les personnages secondaires qui n’apparaissent que le temps d’un contrat ont une histoire suffisamment bien développée pour qu’ils ne paraissent pas plats et sans personnalité.


Le dessin n’est pas en reste et la précision en est exemplaire. De nombreux plans mériteraient l’appellation de « culte ».

Je sais que City Hunter est un manga très connu et que de nombreuses critiques ont été faites dessus (je recommande particulièrement celle du Chef Otaku dont je partage certains points de vue), mais je voulais vraiment en parler tant il me marque.


Sur ce, je vous laisse et je vais m’entraîner au tir dans ma Cave.

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