La volonté d’une personne ayant vécu au 19ème siècle peut-elle
atteindre quelqu’un vivant trois siècles plus tard ?
De quelle manière
un acte de résistance peut-il se répercuter à travers le temps ?
Ces deux questions
ne sont qu’un exemples des multiples interrogations posées au long
de « Cloud Atlas », un film de science-fiction écrit,
produit et réalisé par Tom Tyker et les Wachowskis datant de 2012
et adapté du livre « Cartographie des Nuages » de David
Mitchell, lui-même publié en 2004.
On y suit six
aventures en six points du temps allant de 1849 à 2321.
Chaque histoire est
découpée et intégrée au film de façon à avoir un développement
parallèle des intrigues permettant de faire un rapprochement entre
les situations et ainsi comprendre de quelle manière tel ou tel
personnage a influencé tel autre dans le futur ou comment un autre
qui a commis un crime horrible pourra, après une cycle de
réincarnation, se racheter et devenir un héros.
Cela peut sembler
assez compliqué pour s’y retrouver à première vue, mais ne vous
inquiétez pas, la réalisation est menée d’une main de maître et
le film se fait aisément comprendre.
Ce qui m’a le plus
attiré dans ce film est la récurrence des acteurs pour jouer divers
personnages importants à chaque époque afin de montrer l’évolution
de la personne au fil des réincarnations, thème que le film laisse
entrevoir sans jamais réellement l’évoquer.
Parlons des
musiques, car aussi incongru cela soit-il, c’est la musique qui m’a
fait découvrir ce film avant sa sortie, plus exactement, une musique
utilisée dans les bande-annonces m’a orienté vers ce film.
La bande-originale
est magnifique, je n’ai pas d’autre mot. Elle accompagne le film
et l’action avec une justesse et une précision rare.
Car la musique est
également un thème important dans cette œuvre. Je ne peux
malheureusement expliquer en quoi car cela révélerait une fois de
plus trop de choses concernant la tram de l’histoire.
Mon thème favori
reste celui accompagnant la conclusion du film, commençant doucement
au piano, il monte progressivement en ajoutant des violons, des
flûtes puis des bois pour atteindre sont point culminant avec force
percussions et cuivres.
Bien entendu, si
vous voulez voir ce film, je vous déconseille fortement de regarde
quelque bande-annonce que ce soit car elles montrent des images
littéralement tirées de la fin.
Enfin, je dois vous
avertir que certaines scènes (nudité, violence, ...) et thèmes
(cannibalisme, esclavage, ...) peuvent choquer un public
sensible.
Quoi qu’il en soit, j’espère vois avoir donné envie d’aller voir ce film et sur ce, je retourne dans ma Cave, j’ai entendu une musique en rêve et je dois aller la retranscrire comme je peux.
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